Enragés de la mer et des défis extrêmes, 29 skippers répondent à l'appel du grand large dimanche aux Sables-d'Olonne avec le départ du Vendée Globe, tour du monde à la voile en solitaire sans escale et sans assistance. Parmi eux, le Niçois Jean-Pierre Dick et le Tolonnais Sébastien Demestrau.
Aux Sables-d'Olonne, il y a un monde fou. Le long du chenal empruntés par les concurrents, entre 300 000 et 350 000 personnes sont au rendez-vous. Le compte à rebours commencera à 12h54 par un signal sonore tandis que le pavillon
Vendée Globe sera hissé sur le bateau de l'organisation, puis à à 13H02, ce sera le dernier signal sonore et le pavillon sera rentré, en présence du prince Albert de Monaco.
La carte de la zone de départ #VG2016 pic.twitter.com/uSxfYLSD9q
— Vendée Globe (@VendeeGlobe) 5 novembre 2016
Pour tous les marins, l'émotion est grande.
Ainsi, pour le Niçois Jean-Pierre Dick, qui dispute son 4è Vendée Globe
c'est toujours très émouvant de quitter les pontons, les amis, la famille. La course va partir très vite. On a hâte de prendre le départ.
Direct du chenal pic.twitter.com/hfDWzkWTrF
— Jean-Pierre Dick (@JeanPierre_Dick) 6 novembre 2016
De son côté, le Toulonnais Sébastien Destremau va pour la première fois, participer à cette course de l'extrême
On vit le début d'une autre aventure. On attaque la phase 2. Le bateau est prêt et je n'ai aucune inquiétude sur son état. On est là, au départ, c'est déjà une victoire !
Départ de @technofirstocean avec Sébastien Destremeau ! #VG2016 pic.twitter.com/CmDhwLVT66
— Vendée Globe (@VendeeGlobe) 6 novembre 2016
40 000 KILOMETRES A PARCOURIR
Dans les esprits: les quelque 40.000 kilomètres (21.000 milles) à parcourir et pour certains le record de la course, établi lors de la dernière édition, en 2013 par François Gabart en 78 jours 02 heures et 16 minutes.
Une dizaine de concurrents sont en mesure d'arracher, aux alentours du 20 janvier, la victoire qui, pour l'instant, n'a jamais échappé à un Français.