Sébastien Josse, 3ème à 93 miles d'Alex Thomson et Jean-Pierre Dick, 10 ème déjà à plus de 600 miles après 11 jours de course.
En fin de nuit, StMichel-Virbac a passé l’équateur après 10 jours 16 heures et 51 min de course et progresse désormais dans l’hémisphère sud. Jean-Pierre Dick pointe en 10ème position après avoir doublé Thomas Ruyant. Les conditions météo sont maniables et devraient se renforcer dans la journée. Au classement de 18h le skipper niçois file à 17 nœuds dans l'alizé de sud-est et continue de grappiller des milles sur ces concurrents directs.
Pas terrible
"Le bilan pour l’instant n’est pas terrible. Pour le positif, j’ai un bateau en bon état. Côté négatif, j’ai été un peu largué par les premiers. C’est une suite d’enchainements. Le pot au noir a été une deuxième partie un peu dramatique. Les conditions ont toujours été favorables pour devant. J’espère que ça va s’arrêter et partir un peu dans mon sens. Aujourd’hui le bateau ça va. J’espère le démontrer. J’ai eu le problème de bloqueur à l’avant, mais qui est résolu. J’espère que je vais pouvoir exprimer le potentiel du bateau."
J12 : Jean-Pierre Dick passe l'équateur... par VendeeGlobeTV
Sébastien Josse pointe en troisième position, à 93 milles du leader Alex Thomson et a moins de dix milles d'Armel Le Cléac'h ! Depuis 24 heures, le Mono60 Edmond de Rothschild a doublé PRB qui est passé quatrième ce matin, et repris une vingtaine de milles sur Banque Populaire VIII. Ce dernier et Gitana 16 sont désormais à égalité au compteur mais avec un écart latéral d'une centaine de milles. Sous une chaleur de plomb au large du Brésil et négociant une mer relativement courte, les concurrents de la tête de flotte progressent vent de travers dans un alizé de Sud-Est qui passe actuellement Est avant de s'installer au Nord-Est.
ça va calmer tout le monde
"On est plus sur un rythme de transatlantique que sur un Vendée Globe. Ça va remettre les pendules à l’heure lors de la première dépression. Ça va calmer tout le monde dans la manière d’attaquer. Personne ne veut lâcher, mais avec le mauvais temps, notre manière de gérer la course va évoluer."