Dès ce jeudi 1er décembre, la SNCF devra appliquer le règlement européen qui prévoit de dédommager systématiquement les voyageurs dès trente minutes de retard lors d'un voyage. La nouvelle devrait en réjouir plus d'un sur la Côte d'Azur !
Quand on connaît les difficultés que rencontrent les usagers du train dans la région, la nouvelle devrait en réjouir plus d'un !
Selon les informations du journal Le Parisien de ce mardi matin : une mesure européenne va permettre aux passagers d'obtenir le remboursement des billets de train pour tout retard de 30 minutes ou plus, et ce, quelle qu'en soit la raison.
C'est en effet, un texte de Bruxelles contraignant la compagnie nationale française qui va entrer en application. Concrètement, si le TGV ou le train Intercités utilisé arrive à destination avec trente minutes de plus que l'horaire prévu, le client sera indemnisé.
Les mesures actuelles
Pour l'heure, et selon les conditions d'indemnisations affichées sur le site de la SNCF, l’usager est dédommagé uniquement si le retard est imputable à l’entreprise. Les accidents de personne, actes de malveillance et les problèmes météo ne sont donc pas pris en compte. Des situations quasi quotienne sur le réseau ferré de la Côte d'Azur.
Hier encore, le trafic a été longuement perturbé autour de Monaco :
Un accident de personne en gare de Monaco vers 10h cause d'une perturbation sur le réseau SNCF Trafic interrompu entre Vintimille et #Nice06
— France 3 Côte d'Azur (@F3cotedazur) 28 novembre 2016
Pourtant, cette mesure aurait dû s'appliquer dès 2014 ! Car l'Europe a voté il y a quelques années un texte qui garantit ces modalités de dédommagement et qui entre en vigueur le 3 décembre 2009. La France avait alors demandé une faveur jusqu’en 2014, mais plus rien par la suite. Selon certaines sources du Parisien, le gouvernement aurait "tergiversé".
Oui, mais...
La Commission européenne prévoit d’introduire, débaut d'année prochaine, une clause de force majeure dans le règlement sur le droit des passagers Elle permettrait aux compagnies ferroviaires de ne pas dédommager les passagers, en cas de retard provoqué lors de circonstances vraiment exceptionnelles, comme des inondations.