Valbonne:le fondateur de l'école d'ostéopathie Atman visé par des accusations d'agressions sexuelles

Le fondateur du centre de soins ostéopathiques Atman, installé à Valbonne dans les Alpes-Maritimes, Marc Bozetto est accusé par d'anciennes élèves d'agressions sexuelles. Deux d'entre elles ont accepté de répondre à nos questions, tout comme Marc Bozzetto, qui réfute toutes les accusations. 

L'école d'ostéopathie Atman a été fondée il y a 45 ans par Marc Bozzetto. Elle se veut sur son site internet être "une vitrine du savoir-faire français de la santé à l'international dans le domaine des médecines alternatives et de cette thérapie manuelle douce qu'est l'ostéopathie".

Ses locaux sont basés au cœur de Sophia Antipolis. On y trouve notamment des espaces de recherche et de soins et une unité pour sportifs de haut niveau.

Selon plusieurs élèves, des jeunes femmes affirment qu' elles auraient vécu une séance particulière de soins au cours de leurs études qui se serait terminée par des attouchements sexuels.  Par crainte de ne pas obtenir leur diplôme d'osthéopathe elles se sont d'abord tues. Aujourd'hui, elles ont accepté de livrer leur version des faits. Elles désignent le directeur de l'établissement. 

Le dossier exclusif d'Henri Migout, Laurence Collet et Alina Chardon :


Intervenants : deux victimes présumées, un ancien enseignant et Marc Bozzetto, le fondateur de l'école d'ostéopathie Atman.


Des faits similaires datant de 2016, sont aussi reprochés au fondateur de cette école réputée. D'anciens salariés font également part de témoignages relatifs aussi de à ce type de pratique. Des agressions supposées, qui selon un ex-enseignant de l'école azuréenne pourraient se poursuivre encore aujourd'hui. 

Marc Bozzetto explique que ses manipulations étaient normales en matière d'ostéopathie pelvienne. Il s'agirait donc selon lui d'une erreur d'interprétation. Selon lui, "c'est un ressenti qui est normal. Mais si toutes les femmes sur lesquelles on travaille le bassin portent plainte, on ne s'en sort plus !"
Aucune plainte n'a été déposée en France.

Libérer la parole des victimes


Sans préjuger de la suite que va prendre ce dossier, on constate qu'en France parmi les femmes qui s'estiment victimes de harcèlement ou d'agressions sexuelles, 1 sur 8 seulement dépose plainte.

C'est une problématique sur laquelle s'est penchée Sandrine Rousseau, cette ancienne élue écologiste a été une des huit femmes à porter plainte contre Denis Baupin alors vice-président de l'Assemblée Nationale. Plainte classée sans suite pour cause de prescription.

Elle a créé une association nommée Parler pour libérer la parole des victimes. Elle nous a accordé un entretien ce mardi 13 février depuis Lille.

Sandrine Rousseau Présidente de l'association "Parler":




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