Les 74 écoles d’Aix-en-Provence ont été équipées d’alarmes pour faire face au risque d’intrusion dans les établissements. Depuis une semaine, les personnels, enseignants et agents municipaux, portent un bracelet ou un collier qui les relie directement à la police municipale.
C’est la nouveauté de la rentrée dans les écoles maternelles et primaires d’Aix-en-Provence. Depuis une semaine, les professeurs et les personnels municipaux expérimentent un nouveau dispositif de sécurité révèle ce vendredi le site de l'Express. Dans chacune des 74 écoles de la ville, des alarmes anti-intrusion ont été distribuées aux agents, personnel éducatif, surveillants de cantine ou encore animateurs d’activités périscolaires.
800 bipers distribués
Sur simple pression d’un bouton, le « biper », qui se porte au poignet ou au cou, déclenche un signal sonore dans l’école et alerte directement la police municipale en cas d’agression. A Aix, une dizaine de ces alarmes ont été octroyées par établissement, soit 800 au total, pour un coût de 160.000 euros à la charge de la mairie LR."Cela permet de transmettre une information, avec des moyens modernes, explique le directeur de l'école Henri Wallon, Yvan D'anna, très rapidement et d'onc d'informer la police autant que les collègues présents sur l'école qui ne l'auraient pas vu s'introduire, qu'une personne ou plusieurs, peut être menaçante pour les enfants ou même les enseignants."
Selon la mairie, le dispositif s’inscrit dans le cadre des mesures de mise en sécurité des écoles, préconisées par le ministère de l’Education nationale dans le contexte de la menace terroriste et tout particulièrement suite à l’attentat de Nice.
Avant la rentrée de septembre, des directives ont été adressées aux chefs d’établissement. Il leur a notamment été demandé de s’équiper de deux alarmes différentes, incendie et intrusion. Chaque établissement devra également organiser trois exercices de sécurité pendant l’année, dont une « alerte attentat/intrusion". L’un de ces exercices doit par ailleurs être effectué avant les congés d’automne.