L'Hôtel de Caumont d'Aix-en-Provence expose, depuis le 27 avril l'oeuvre provençale du peintre d'origine russe Nicolas de Staël. Gagnez ici vos entrées à cette exposition-événement qui s'achèvera le 23 septembre.

Issu d'une famille de Russes blancs qui émigrent en Europe occidentale au moment de la révolution d'octobre, Nicolas de Staël, né à St-Petersbourg en 1913, passera une année à Antibes entre juillet 1953 et juin 1954.

De la lumière du midi et de la beauté éclatante de ses paysages, il tirera une inspiration dont témoignent les 71 toiles et 26 dessins exposés à l'Hôtel de Caumont à Aix.

Cette peinture m’interrogeait sur la course effrénée de mon père vers ce réel éclatant de vie,

rapporte son fils Gustave de Staël dans une partie du catalogue de l'exposition consacré à ses souvenirs.


Ces tableaux témoignaient des moments lumineux et riches de son quotidien, révélaient son attention
au monde, sa finesse de perception.

dit-il encore plus loin, se remémorant les toiles installées sans ordre particulier le long des murs du Castellet de Ménerbes.

Hommage à un artiste à l'expression fulgurante

Parmi les artistes de sa génération, Nicolas de Staël compte parmi l’un des favoris du public français. Pour preuve, l’engouement qu’ont suscité deux rétrospectives en 2003 à Paris, puis en 2014 au MuMa du Havre.

Un montage inspiré par la peinture de Nicolas de Staël à un internaute Jean-Louis Champromis
"Les couteaux de la lumière"


Comme l'explique Marie Du Bouchet, co-commissaire de l'exposition avec Gustave de Staël, les tableaux que l'artiste a peints en Provence conduisent vers une synthèse de la lumière et des formes : le bleu du ciel semble peint par le mistral et les valeurs s'inversent, les arbres deviennent bleu ou rouge, les ciels verts.

Comme une comète

A la fulgurance de sa peinture du midi répond celle de la brièveté de sa vie. De Staël grave son nom dans l'histoire de la peinture française en un temps très court puisque, 18 ans après sa première exposition, il se donne la mort à Antibes, à l’âge de quarante et un ans à peine.

Dans sa frénésie de peindre il côtoie sans cesse l'abîme, trouvant des accords que nul autre avant lui n'avait osé tenter. Peinture tendue, nerveuse, toujours sur le fil du rasoir, à l'image des dernières toiles de Vincent van Gogh qu'il rejoint dans le suicide.

écrit Bernard Heitz dans un article consacré à l'artiste : Nicolas de Staël, les couleurs du tourment, (Télérama du 12 juillet 1995).
 

Une première à Aix-en-Provence

Les 71 peintures et 26 dessins rassemblés dans cette exposition de l’Hôtel de Caumont proviennent de collections internationales prestigieuses. Ils rendent compte de la fascination du peintre pour les ciels du Vaucluse, les rochers du Lubéron ou la lumière aveuglante de Marseille ou Martigues.

L'exposition ouvrira ses portes le 27 avril et se poursuivra jusqu'au 23 septembre

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