Le Festival international d'Art Lyrique d'Aix-en-Provence est considéré par certains comme la mecque de l'opéra. A partir de ce samedi, jusqu'au 23 juillet, 8 représentations de "Didon et Enee" seront données dans la cour de l'archevêché. Une composition d'Henri Purcell.
Didon est reine de Carthage. Énée est Troyen en exil. Ils s’aimeront le temps d’une partie de chasse. Ils se déchireront l’espace d’un récitatif. Et la reine mourra le temps d’une sublime plainte.
Voici comment est décrit le début de cet opéra, par le Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en-Provence.
Didon, reine de Carthage, est capable d'enlever 80 vierges pour les offrir à ses hommes. Elle a une vie d'aventure, de fuite et de violence.
Purcell a composé un des premiers opéras anglais, qui fait partie des chefs-d’œuvre du genre. Le destin de Didon est mis en scène par Vincent Huguet. Il a souhaité le placer dans une perspective plus large avec un prologue nous narrant les voyages qui ont précédé l'installation de la reine à Carthage. On y découvre l’ambiguïté propre à chaque être.
Souviens-toi de moi ! Mais ah !
Oublie mon destin.
Reportage de Ghislaine Milliet-Bouquet, Xavier Schuffenecker et Laetitia Patris de Brueil :Nahum Tate, Dido and Æneas, acte III (1689)
Intervenant du reportage :
Vincent Huguet - Metteur en scène