Un accusé fait faux bond au procès des frères Bengler, craignant pour sa vie

Un accusé manquait à l'appel à l'ouverture du procès d'assises des frères Bengler, soupçonnés de diriger l'une des plus violentes bandes de trafiquants de drogue à Marseille. Le seul accusé à ne pas être détenu, ne s'est pas présenté, craignant pour sa vie. L'audience reprendra cet après-midi.

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Le ton est donné dès l'ouverture du procès de François et Nicolas Bengler, jugés pendant 12 jours devant la cour d'assises d'Aix-en-Provence, notamment pour l'assassinat d'un jeune de 16 ans dans un règlement de comptes en novembre 2010, cité du Clos la Rose. Un garçon de 11 ans avait été grièvement blessé. 

Jeudi matin, l'audience a dû être suspendue dès l'appel des cinq accusés, avant même que les jurés ne soient tirés au sort. Quatre seulement étaient présents : Larbi Yorro, le cinquième et le seul à ne pas être détenu, ne s'est pas présenté. Ce carreleur, qui doit répondre uniquement de sa participation à des faits annexes, un violent enlèvement avec violences et séquestration commis par les frères Bengler, "craint pour son intégrité physique", a déclaré son avocat Philippe Jacquemin.

"Ce procès lui fait peur"

Il a passé plusieurs mois en réanimation en 2014 après avoir été visé par des tirs, a-t-il précisé. "Ce procès lui fait peur", "il a la crainte d'être suivi par des gens mal intentionnés",
a-t-il plaidé devant la cour. L'avocat général, André Cortès, a lui-même reconnu qu'il y avait "une ambiance" particulière autour de ce procès.

Un mandat d'amener a été délivré, charge désormais aux policiers de retrouver et de conduire Larbi Yorro, de gré ou de force, à la cour d'assises, où l'audience doit reprendre en début d'après-midi. Elle se déroule sous haute surveillance: des policiers du Raid, casqués et équipés d'armes automatiques, supervisaient l'arrivée des accusés au tribunal, jeudi à l'aube.
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