La cour administrative d'appel de Marseille a autorisé trois écoles du sud-est de la France, dont celle d'Arles, à pousuivre la formation de mineurs à la tauromachie, rejetant ainsi la demande d'une association anti-corrida de l'interdire.
La cour administrative d'appel de Marseille a autorisé trois écoles du sud-est de la France à pousuivre la formation de mineurs à la tauromachie, en rejetant la demande d'une association anti-corrida de l'interdire, dans un arrêt rendu public mercredi. Débouté en première instance en 2016, le Comité Radicalement Anti-Corrida (CRAC Europe) avait fait appel pour réitérer sa demande de contraindre les préfets du Gard, de l'Hérault et des Bouches-du-Rhône à "faire interdire les écoles de tauromachie de Nîmes, Béziers et Arles pour les mineurs".
"Les sévices graves ou actes de cruauté sur les animaux ne peuvent recevoir la qualification d'infraction dès lors qu'ils s'inscrivent dans des courses de taureaux dont l'organisation répond à une tradition locale ininterrompue", or "il est constant qu'il existe une telle tradition" dans les trois villes concernées, a notamment jugé la cour d'appel.
Le CRAC avait dénoncé des écoles proposant "à des jeunes de 7 à 20 ans une activité dangereuse qui, de plus, les expose à la maltraitance animale". Trois des quatre écoles taurines françaises sont situées dans le sud-est, à Arles (Bouches-du-Rhône), Béziers (Hérault) et Nîmes (Gard).