Initialement prévue début avril, la feria d'Arles, fête populaire drainant chaque année des milliers de passionnés de tauromachie, a été reportée au 4, 5 et 6 juin 2021 en raison de l'épidémie de Covid-19.
"La crise sanitaire que traverse le pays ne nous permet pas d'appréhender avec sérénité l'organisation de l'événement taurin et de toutes les festivités associées dans leur intégralité, comme il était prévu, du 2 au 5 avril", explique dans un communiqué la société organisatrice Ludi Arles organisation et la mairie.
"En juin, il fera plus beau, plus chaud et ce sera plus agréable", a déclaré le directeur des arènes Jean-Baptiste Jalabert, rappelant qu'en 2020, la feria avait dû être annulée au dernier moment en raison de l'épidémie.
"Nous espérons que les bars et les restaurants seront ouverts, car c'est avant tout une fête conviviale et chaleureuse avec ses grandes tablées de paëlla, la musique qui résonne dans la ville", a-t-il ajouté.
L'édition 2020 de la Féria de Pâques, l'un des plus grands rendez-vous taurins en France a été annulée en raison des mesures liées à la lutte contre le coronavirus.
Traditionnellement organisée à Pâques, la feria d'Arles lance la saison touristique dans la ville de 52.000 habitants située entre Camargue et Provence.
Courses camarguaises, corridas, novilladas, l'événement très populaire, attire quelque 35.000 spectateurs dans les arènes et plus de 200.000 visiteurs dans la cité arlésienne, durant le week-end.
Dans tout le Sud de la France imprégné de culture espagnole, les "ferias", fêtes annuelles ou bi-annuelles, rassemblent des passionnés de tauromachie –corridas mais aussi courses taurines où l'animal n'est pas tué-- mais aussi habitants et touristes aimant simplement danser et boire de la sangria dans les "bodégas", ces bars improvisés dans des caves, garages ou jardins. Dans les rues jouent des fanfares, les "penas" ou "bandas".