Suite au retrait de son pavillon par le panama, l'Aquarius ne pourra plus naviguer tant qu'il n'en n'obtiendra pas un nouveau. L'organisation Médecins sans frontières (MSF) a lancé ce jeudi un appel aux gouvernements du monde pour que le navire humanitaire obtienne un pavillon.
L'Aquarius est actuellement au large de Malte avec 58 migrants à son bord, dans l'attente de les transférer sur un autre navire pour rallier l'île. Les réfugiés seront ensuite répartis entre l'Allemagne, le Portugal, la France et l'Espagne qui se sont mis d'accord pour les accueillir.
Après cette opération de sauvetage, le bateau devra regagner Marseille, ville où siège l'association SOS Méditerranée dans l'attente d'un nouveau pavillon, puisque le panama lui a retiré son immatriculation sous la pression de l'Italie. Tant qu'il est en mer, on ne peut pas retirer le pavillon à l'Aquarius. S'il accostait à Malte il serait immobilisé.
Trois navires bloqués à Malte
Selon une information d'Europe 1, dans le port de la Valette à Malte , trois bateaux d'ONG qui venaient en aide aux réfugiés en méditerranée sont bloqués à quai avec interdiction de repartir.
Au printemps ils étaient 10 navires à intervenir pour porter secours en Méditerranée.
A présent seul l'Aquarius, est encore actif en mer, mais combien de temps.
MSF lance un appel mondial
L'organisation Médecins sans frontières (MSF) a lancé jeudi un appel aux gouvernements du monde pour que le navire humanitaire Aquarius obtienne un pavillon après la décision du Panama de lui retirer son immatriculation. "Nous faisons appel à tous les gouvernements, pas seulement européens, aux gouvernements
qui ont à coeur la vie des gens afin qu'un pavillon nous soit donné", a déclaré Claudia Lodesani, présidente de MSF Italie lors d'une conférence de presse à Rome ce jeudi.
Le Vatican offre une solution?
Interrogé sur la possibilité pour l'Aquarius, évoquée dans la presse, de recevoir un pavillon du Vatican, Frédéric Penard, directeur des opérations de SOS Méditerranée, a expliqué que l' offre serait "bien accueillie". Interrogé, le porte-parole du Vatican, Greg Burke, a répondu ne pas avoir, "dans l'immédiat", de commentaire.