Cambriolages, tags, démontages de boîtes à clés… L'adjoint au logement Patrick Amico désapprouve fermement les méthodes du mouvement anti-Airbnb à Marseille.
"Ces publications sont consternantes, et irresponsables" : alors qu'une "brigade anti-Airbnb" fait circuler des mails et des photos d'objets qu'elle affirme avoir "perquisitionnés" illégalement (et donc volés) dans les meublés de tourisme à Marseille, selon nos confrères de la Provence, l'adjoint au logement Patrick Amico a condamné sans réserve leurs actes mercredi 27 décembre sur son compte X (ex-Twitter).
"Il appartient aux propriétaires concernés de déposer plainte. La Ville de Marseille ne porte aucune responsabilité dans ces actes délictueux qu'elle ne saurait cautionner ou encourager d'aucune manière", poursuit l'adjoint, avant d'évoquer les mesures prises par la Ville pour limiter l'expansion de ces meublés touristiques.
Des mails et photos d'objets circulent depuis quelques heures,avec une référence à une 'brigade anti rbnb' qui aurait 'perquisitionné ' des biens au sein de residences meublees de toutmrsme pour les redistribuer.
— Patrick Amico (@patrick_amico) December 27, 2023
Ces publications sont consternantes, et irresponsables.
Un observatoire et une "brigade" officielle
Les propriétaires doivent désormais déclarer leur bien auprès de la mairie et ne pas dépasser le seuil de 120 jours de location par an pour une résidence principale. Ce type de location est également limité à une résidence secondaire, après enregistrement du changement d’usage, contre 5 auparavant. Une politique qui conduit à ce que "80% des demandes actuelles" soient refusées, selon l'adjoint.
Patrick Amico évoque aussi le vote d'un voeu en conseil municipal en octobre pour la création d'un observatoire ainsi qu'une "brigade" officielle pour effectuer des contrôles administratifs et dresser des procès verbaux, le non-respect de la réglementation étant passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 50 000 euros. Avant de conclure : '"la dérive (a)ctuelle de certains, qui est allée des tags au démontage de boîtes a clés, puis à l'affichage de photos de supposés propriétaires, et aujourd'hui peut-être de vols, relève d'actions délictueuses que nous condamnons avec la plus grande vigueur et fermeté."