Davi, le député de Marseille, avec Autain, Corbière et Garrido pour fonder "l'Après"

Les dissidents de La France insoumise, qui se sont vu refuser l'investiture aux législatives, ont annoncé vendredi la création de leur mouvement politique et négocient avec les écologistes et les communistes pour éventuellement siéger avec eux à l'Assemblée nationale.

La rupture est consommée. Les "purgés" de La France insoumise, qui n'ont pas eu l'investiture du parti aux législatives, ont annoncé vendredi 12 le lancement officiel de leur mouvement politique : l'Association pour une république écologique et sociale. L'Après se veut "un incubateur pour un processus constituant d’une nouvelle force radicale, unitaire et démocratique", explique sur X (ancien Twitter) le député LFI dissident réélu à Marseille, Hendrik Davi.

L'objectif : "être un ciment au sein du Nouveau front populaire et entre le NFP et le mouvement social", d'une part, et "approfondir notre stratégie de transformation radicale de la société", ajoute l'élu marseillais.

Le mouvement rassemble pour le moment Hendrik Davi, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danielle Simonnet, qui se sont réunis pour la photo de famille, lors d'un point presse.

"Pour être utiles à l’unité des forces de gauche et écologistes, pour faire vivre le magnifique élan du Nouveau Front Populaire, nous prenons la décision de nous organiser pour mieux préparer l'après", a commenté Clémentine Autain. La question est de savoir dans quel groupe ces députés vont siéger. "On aurait aimé former un groupe commun avec les écologistes et communistes, les discussions continuent, mais s'il le faut, on choisira entre les deux", a relevé Alexis Corbière, réélu en Seine-Saint-Denis, n'excluant pas que L'Après puisse devenir un parti politique.

Sans François Ruffin

Les dissidents de LFI assurent tendre la main à tous. "Nous ne venons pas là pour bousculer, remplacer ou affronter je ne sais qui", a martelé Alexis Corbière. Ils mettent aussi en avant un fonctionnement démocratique de leur association, et la volonté de s'ancrer dans les territoires ruraux, contrastant avec les accusations de fonctionnement vertical et urbain de LFI, dont la majorité d'entre eux est issue. 

Le député de la Somme François Ruffin n'a pas souhaité rejoindre l'association pour le moment. Mais l'un de ses proches qui préside son mouvement de soutien, Guillaume Ancelet, fait partie du bureau de L'Après. 

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