Sous la menace d'une arme, cinq étudiants marseillais se font détrousser violemment à la sortie du métro Malpassé. Les délinquants les dépouillent de presque tous leurs biens, certains se retrouvent presque nus.
"Ils se sont fait détrousser en se faisant menacer avec un couteau. C'était des dépouillages vraiment violents", raconte Rudy Manna, policier du syndicat Alliance.
En sortant du métro Malpassé, dans le 13ème arrondissement de Marseille, quatre étudiants se font dépouiller en l'espace de trois jours. Certains devaient porter des vêtements et des chaussures au goût des malfrats puisqu'ils se retrouvent presque nus.
C'est là qu'entre en jeu le Service interdépartemental de sécurisation des transports en commun. Ces policiers spécialisés dans l'enquête avec vidéosurveillance sont 90 à Marseille.
"Chacune de leur intervention est très longue, c'est un visionnage très approfondi ", décrit Rudy Manna. Les caméras permettent de suivre les délinquants jusqu'à leur hôtel, où le groupe est interpellé pour "extorsion avec violence".
Agés de 16 à 19 ans, tous viennent de la région parisienne. Ils ont un complice marseillais qui se rend à la police le lendemain.
Non sans une pointe d'humour, la police a fait passer un message aux délinquants extérieurs à la ville : "Ici c'est la police de Marseille bébé".