Du 14 juin au 6 juillet, la 24ème édition du festival de Marseille emmènera les habitants de la cité phocéenne dans un univers multiculturel. A travers une cinquantaine de représentations, c’est toute une sphère liée au monde artistique qui fera battre les cœurs des marseillais.
« Nous voulons montrer qu’un autre Festival est possible : inspiré par sa ville, à la fois européen et méditerranéen, résolument cosmopolite, inclusif et émancipateur au sens artistique et citoyen, en dialogue avec une grande diversité de publics, à l’image de sa ville et du monde qui l’entoure ». Les mots de Jan Goossens, directeur du Festival de Marseille résonnent comme une ode au renouveau mêlée à une envie de partage et de diversité culturelle.
Pour donner le tempo de départ, le Théâtre National de la Criée accueillera la figure de proue de la danse sud-africaine, Gregory Maquoma qui revisite l’un des chefs d’œuvre du répertoire occidental : « Cion : Le Requiem du Boléro » de Ravel.
Accompagné de neuf danseurs et quatre chanteurs, cette pièce chorale inédite en France est la parfaite symbiose entre la voix et le corps.
Toujours dans le milieu de la danse, les marseillais ont également contribué à cet événement à travers une œuvre culte qu’ils se réapproprient : « Le Sacre du printemps » de Stravinsky. Pour l’occasion ce ne sont pas moins de 300 danseurs qui seront en représentation au Parc Borély les 15 et 16 juin.
Autre temps fort du début de ce festival, la grande voix sud-africaine Hlengiwe Lushaba et le chorégraphe congolais Faustin Linyekula s’associent dans « Not another Diva » en dressant le portrait d’une autre diva possible ancrée dans le présent, libre de choisir son destin. Une invitation autour du corps et du chant bercée par des notes blues et soul.
Le cinéma aura également une place de choix dans le festival notamment à travers la diffusion de « Tout peut changer » de Awi Lewis et Naomi Klein qui se penche sur la crise climatique. Aussi, en collaboration avec Arte, un cycle de trois films documentaires portera un regard singulier sur les conflits militaires et politiques de notre temps avec « Retour à Kinshasa » de Dieudo Hamadi.
Le festival se clôturera le 6 juillet de manière festive avec une accroche assez explicite pour tous les festivaliers : Venez faire la fête !
Tentez de remporter vos places pour deux soirées exceptionnelles du festival
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel du Festival de Marseille