Environ 500 personnels de l'Éducation nationale et 300 cheminots, selon la CGT, ont envahi, jeudi, la voie ferrée. Le retour à la normale est actuellement en cours.
La contestation va bon train. Le trafic ferroviaire a été interrompu, jeudi 9 mars, à la gare de Marseille Saint-Charles pendant près de deux heures en raison de la présence sur les voies de manifestants hostiles à la réforme des retraites. Environ 500 personnels de l'Éducation nationale et et 300 cheminots, selon la CGT Cheminots de Marseille, ont envahi les voies ferrées aux alentours de midi entraînant l'immobilisation de tous les trains. Contactée par France 3 Provence Alpes, la SNCF assure que le trafic était en cours de reprise à 14 heures car tous les manifestants ont quitté les voies.
"Il y a une convergence au niveau de la lutte"
Le mot d'ordre est clair pour le secrétaire général de la CGT Cheminots de Marseille, Rémy Hours : "Grève sous toutes ces formes, jusqu'au retrait du projet de réforme des retraites.", explique-t-il à France 3 Provence-Alpes.
Si la délégation de l'Éducation nationale et quelques étudiants ont rejoint le mouvement de grève des cheminots, c'est pour lutter ensemble pour la préservation du service public, juge-t-il. "Les batailles peuvent être différentes, mais il y a une convergence au niveau de la lutte. Notre point commun : le service public", assure Rémy Hours.
Une action saluée par Jean-Luc Mélenchon
Une opération coup de poing qui a été saluée par le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui a diffusé une vidéo de l'envahissement des voies sur Twitter en assurant que "La lutte continue !".
Le trafic reste toutefois perturbé dans les transports en commun aujourd'hui en raison des différents mouvements de grève liés à la réforme des retraites.