Un hommage aux deux marins-pompiers morts dans l'incendie des calanques en 1979 a été rendu dimanche 18 août chemin de Morgiou à Marseille. Une cérémonie, chargée d'émotions, en présence des familles des victimes et de leurs anciens collègues.
40 ans après la mort de deux marins-pompiers dans l'incendie des Calanques, les quartiers‐maîtres Michel Albarel, 20 ans et Jean-Pierre Malavasi, 22 ans, un hommage leur a été rendu dimanche 18 août chemin de Morgiou à Marseille.
Des gerbes de fleurs ont été déposées par les délégations et familles sur la stèle située à proximité des lieux du drame. Après la cérémonie, une délégation plus restreinte s’est rendue au niveau de la plaque commémorative positionnée à l’endroit même du décès des deux marins‐pompiers.Ce matin émouvante commémoration du sacrifice de Jean-Pierre Malavasi et de Michel Albarel du bataillon des Marins Pompiers de Marseille lors de l'incendie des Calanques le 18 août 1979. Je représentais @DidierReault. #Marinspompiers #Morgiou #Marseille pic.twitter.com/8WuZS0KCsU
— Frederic Guelle (@HtdeMazargues) August 18, 2019
"Les gens ne les ont pas oubliés et ils se souviennent qu'ils leur ont sauvé la vie. Je suis si ému de voir autant de personnes", indique Josette Malavasi, la mère de Jean-Pierre Malavasi.
L'incendie des Calanques du 18 août 1979
Michel Albarel et Jean Pierre Malavasi ont péri dans l'incendie des Calanques le 18 août 1979.Ce jour-là, le risque feu de forêt est exceptionnel en raison de la chaleur intense, de la sécheresse et d'un mistral très violent. De nombreux incendies sont recensés dans le département.
Un nouveau départ de feu est signalé chemin de Morgiou à Marseille. Il se propage rapidement en direction de la calanque très fréquentée en cette période estivale.
Deux corps retrouvés le lendemain
Des moyens du Bataillon des marins-pompiers, dont le fourgon‐pompe de la caserne de Louvain, sont aussitôt envoyés sur place et engagent une lutte particulièrement difficile.Au cours de l’action, les quartiers‐maîtres isolés par une saute de feu sont portés manquants. Leurs camarades mettent tout en oeuvre pour les récupérer, mais leurs efforts demeurent vains. Le lendemain, leurs deux corps sans vie sont retrouvés.