Ce n'est qu'hier soir, aux alentours de 23 heures que les pompiers ont maîtrisé le feu. Ce matin 87 engins et 260 hommes sont encore sur place. 95 hectares de végétation ont brûlé. Une enquête est en cours pour déterminer les causes du sinistre.
Hier, durant toute la journée les pompiers ont lutté contre cet incendie difficile d'accès et attisé par un vent soufflant parfois à près de 100 km/h. Le feu s'est déclaré dans le massif de Marseilleveyre au lieu-dit Malvallon et s'est dirigé vers une zone escarpée. Les pompiers et leur matériel ont dû embarquer par petits groupes sur des hors-bords et la vedette de la SNSM pour rejoindre les lieux.
Aujourd'hui encore les conditions météo n'ont pas permis l'intervention de moyens aériens.
En raison de la neige et du gel dans le Var, les hélicoptères de l'armée de l'air qui devaient acheminer les pompiers sur la zone d'incendie, n'ont pas pu décoller. Comme hier, ce sont les moyens nautiques qui ont été utilisés. Ils s'agit pour les pompiers aujourd'hui de noyer quelques foyers persistants.
Origine criminelle ou accidentelle.
Selon la présidente du Parc Nationale des calanques, Danielle Milon, maire de Cassis, une négligence humaine ne fait aucun doute. Elle réclame l'aide de l'Etat pour mettre en place une surveillance toute au long de l'année dans ce parc créé il y a moins d'un an. Le budget du Parc est actuellement insuffisant pour cela.
Reportage d'Anne-Sophie Maxime, Joseph Lovette et Christian Hereggods
Un incendie en hiver, le phénomène est exceptionnel.
Dans son édition du jour, le journal La Provence, relate les précédents incendies hors périodes estivales.
A commencer par le 4 février dernier à la Motte-d'Aigues dans le Vaucluse deux hectares de broussailles ont brûlé.
Le 13 mars 2012 à Mallemort, là aussi ce sont deux hectares de garrigue qui partent en fumée en raison d'un écobuage mal maîtrisé. Un cabanon et une serre seront détruits.
Entre janvier et mars 2012, la sécheresse provoque 85 feux incendies dans les Alpes de Haute-Provence. Les écobuages en sont souvent la cause. A Saint-Geniez deux hectares ont été détruits.
En mars 2014 à Allauch un demi hectare de forêt a été brûlé à cause d'un retraité qui débroussaillait.