Programmée début juillet, le Mondial la Marseillaise à Pétanque a été décalé suite à la pandémie de Covid-19. Alors que l'Europétanque vient d'être annulé, l'organisateur du Mondial veut encore croire que le plus gros concours de pétanque du monde peut se tenir à Marseille fin août.
La finale du Mondial la Marseillaise à Pétanque pourra-t-elle se jouer comme tous les ans vue sur mer à Marseille ? Rien de moins sûr.
"Aucune compétition sportive ne sera autorisée avant le 31 juillet inclus. Il en est de même pour tous les sports", explique la Fédération Française de Pétanque sur son site.
Une décision qui met fin au suspens concernant l'organisation de l'Europétanque qui devait se tenir à partir du 18 juillet dans les Alpes-Maritimes. L'an dernier, la 18ème édition avait rassemblé près de 3.000 joueurs venus des quatres coins de la planète.
Alors que les évènements sportifs tombaient les uns après les autres pendant la pandémie, le Mondial la Marseillaise à Pétanque avait fait l'objet d'un report.
Sa programmation avait été décalée de début juillet à fin août, histoire de jouer la montre.
Il est urgent d'attendre
Et encore aujoud'hui, Pierre Guille son directeur veut y croire. La prudence reste de mise et la situation sanitaire dictera la règle.
"Hors de question de faire prendre un quelconque risque à qui que ce soit", explique jeudi le patron du Mondial, qui explique "travailler sur ce mondial 2020", et "garder espoir".
Même si Pierre Guille reconnaît que "ce sera un mondial très différent, avec une participation très probablement plus faible", il estime qu'au moins 2.000 équipes pourraient venir au lieu des 4.500 habituellement engagées.
"Nous avons jusqu'à fin juillet pour décider d'annuler ou de maintenir l'évènement, explique Pierre Guille, il est urgent d'attendre".
Une économie en sursis
A l'heure où le gouvernement fait tout pour relancer l'économie, une annulation du Mondial à Pétanque aurait de grosses répercussions sur la région.
A lui seul, l'évènement draîne entre 14 et 16 millions d'euros de retombées économiques, dans l'hôtellerie et la restauration.
L'argument pèse dans la balance, "mais nous ne le maintiendrons pas non plus que pour des raisons économiques, la santé avant tout", avance Pierre Guille.
Le Tour de France cycliste a lui aussi été décalé et doit normalement s'élancer fin août de Nice. Pour Pierre Guille, "ces deux évènements ont une machinerie similaire dans l'organisation".
Pour lui, si le Tour est maintenu, le Mondial devrait l'être aussi très probablement.