Lanceurs d'alerte : une loi pour mieux les protéger

Les députés ont adopté mardi 8 février la proposition de loi visant à améliorer la protection des lanceurs d'alerte. Votée quasi-unanimement avec 57 votes "pour" sur 60, elle s'annonce comme "la consolidation d'un pilier de notre démocratie" selon Sylvain Waserman, auteur et rapporteur du texte.

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Après trois ans de travail, le texte a enfin été voté. Il insiste en particulier sur la mise en place d’un Défenseur des droits ainsi que sur la certification de la qualité de lanceur d’alerte. Entouré par le monde associatif et en particulier par la "Maison des lanceurs d'alerte" (MLA), Sylvain Waserman (MoDem) a écrit cette proposition de loi pour protéger ces derniers. Il a exprimé cette semaine son bonheur face au résultat des votes.

Mercredi 9 février au matin, en live sur la chaîne Twitch de Purpoz, le vice-président de l'Assemblée Nationale a pris la parole. Dominique Pradalié, secrétaire générale du SNJ, le syndicat national des journalistes, ainsi que Nadège Buquet, co-présidente de la MLA, l'accompagnaient. Fiers de voir ce projet aboutir ils estiment que le texte voté mardi dernier est "meilleur que celui proposé au départ et fait parti des meilleures législations d’Europe" en la matière.  

"Nos sociétés modernes ne peuvent pas se passer du rôle démocratique des lanceurs d’alerte" a ajouté Sylvain Waserman. En ce sens, l'objectif de cette proposition de loi est de permettre que leur démarche soit "de moins en moins un parcours du combattant" selon Nadège Buquet. 

La secrétaire générale du SNJ a rappelé l'importance des lanceurs d'alerte pour les journalistes et la société de manière générale ."Sans eux, il n’y a pas d’information. Ils sont nos sources. Pour pouvoir les entendre il faut qu’ils puissent parler, il faut les protéger" a-t-elle expliqué.

"La France s’illustre d’une façon merveilleuse dans l’Europe et le monde. Si la loi est appliquée comme nous l’espérons, on montrera enfin que la patrie des droits de l’Homme, c’est bien la notre" a-t-elle fièrement ajouté. 

Cette proposition de loi, élaborée par les députés et sénateurs réunis en commission mixte paritaire, doit définitivement être votée par les sénateurs le 16 février 2022. 

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