Marseille : 15 mois avec sursis pour des maîtres nageurs après la noyade d'une fillette

Piscine municipale de la Pointe Rouge, août 2011, une fillette de 4 ans est retrouvée noyée dans le grand bassin. A l'issus du procès, deux ans de prison avec sursis ont été requis contre deux surveillants de baignade et le responsable du bassin. Jugement : 15 mois avec sursis

Le 25 août 2011, à la piscine municipale de la Pointe Rouge, en fin d'après-midi, Sifiatou, une fillette de 4 ans, échappe à la vigilance de sa mère et se noie dans le grand bassin. Aucun des surveillants de baignade présents ce jour-là s'en est aperçu. Ils seront alertés par une baigneuse. La fillette est réanimée par un des surveillants, Romain, mais elle décèdera quelques heures plus tard à l'hôpital de la Timone.

Sept ans après le drame, deux des quatre surveillants présents le jour de la noyade et le responsable du bassin à l'époque ont comparu devant le tribunal correctionnel de Marseille pour "manquements graves" et "homicide involontaire".
Les deux surveillants, Romain et Mina, avait 20 ans et 21 ans au moment des faits. Romain était juché en haut de la vigie, la fillette a coulé à quelques mètres de lui. Il affirme qu'au moment de l'accident, son attention devait être portée sur un autre enfant, mais les relevés téléphoniques de son téléphone portable révèlent qu'il a passé de nombreux sms pendant cette période. Le tribunal l'accuse d'avoir été davantage concentré sur son téléphone plutôt qu'à sa fonction qui nécessite une attention rigoureuse.
Selon les experts, la fillette serait restée sous l'eau entre 3 et 6 minutes.
De son côté, Mina, qui est actuellement étudiante infirmière, a reconnu les faits pendant l'audience, elle avait passé près de 92 sms entre 17H00 et 18H15.

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