Marseille : les cérémonies du 11 novembre limitées à 100 personnes

Les cérémonies du 11 novembre cette année se déroulent en plein reconfinement. Devant l'Arc de triomphe, les personnalités marseillaises ont commémoré ce 102e anniversaire de l'armistice, en respectant la jauge de 100 personnes.

Cette année, en raison de la conjoncture sanitaire, le préfet a limité la jauge à 100 personnes pour la cérémonie officielle du 11 novembre.

Ce matin du 11 novembre, une soixantaine de militaires et une vingtaine de civils se sont tenus au pied de l'Arc de Triomphe, sur la place Jules Guesde, à Marseille.
Parmi eux, quatre anciens combattants au lieu des 25 habituels, et six porte-drapeaux en place de la vingtaine les années précédentes.

La célébration de ce 102e anniversaire de l'armistice marquant la fin de la Première guerre mondiale a tenu compte du contexte particulier de ce reconfinement.

Il y a 102 ans prenait fin l'un des pires conflits de notre histoire, la guerre de 1914-18. Près de 18 millions de militaires et de civils trouvèrent la mort durant ces quatre années de combat.

Six puissances coloniales, rassemblant près de 70 belligérants, ont participé à ce conflit mondial.
Il reste aujourd'hui peu d'anciens poilus (nom donné aux combattants de la première guerre mondiale) pour témoigner de cette triste période.

Mais les associations d'anciens combattants poursuivent l'hommage à leurs anciens, au travers des cérémonies et de nombreuses manifestations.

Après les déposes de gerbes et la minute de silence, les autorités militaires ont fait l'appel des soldats morts pour la France depuis la dernière cérémonie. Auparavant, ils ont également procédé à la décoration d'une vingtaine de militaires.


Guillaume, 17 ans, est venu assister à la remise des décorations, car l'un de ses proches recevait une médaille ce matin.
"Mais je suis là aussi parce que c'est un jour important pour moi. Il y a eu les attentats.. Il faut être présent", raconte-t-il tout près des barrières qui limitent le lieu des cérémonies.

Non loin, un ancien, un bleuet accroché à son veston, suit attentivement le déroulé de la cérémonie. Antoine est venu pour honorer son grand-père mort en 1914-18.
"Je suis venu pour lui, mais aussi pour tous ceux qui ont combattu pour que la France soit ce qu'elle est aujourd'hui", raconte-t-il.

Parmi les badauds venus regarder, Sofien suit avec intérêt l'hommage rendu aux militaires.

"Pour moi, ils sont tombés pour l’humanité en général, pas que pour la France. Cela me fait mal au coeur.  C'est pas normal de trouver encore des guerres jusqu’en 2020, ça me révolte".
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