Le laboratoire de paléomicrobiologie de Marseille travaille sur des ossements de victimes de la peste découverts à Amiens. Afin de toujours mieux comprendre les mécanismes de cette maladie qui fit des ravages en France au XVIIe siècle. Car la peste continue à sévir dans différents points du monde
Après la découverte d'un charnier du XVIIe siècle à Amiens, les paléomicrobiologistes de l'IHU Infectiopole de Marseille ont contacté les archéologues pour une collaboration.
Les 3 fosses communes découvertes dans le nord contiennent une centaine de corps. Les personnes enterrées là ont sans doute été victimes de la peste qui avait sévi à cette époque dans cette région. La maladie est arrivée dans le nord après celle de Marseille.
Le but des chercheurs marseillais est de vérifier s'il s'agit de la même souche (il en existe trois) que celle de Marseille. Il est important de continuer la recherche sur les mécanismes de cette maladie. Car ce fléau du XVIIe siècle a fait refait surface à Madagascar, avec quelques foyers infestés.
Séquençage du génome de la peste
Les chercheurs marseillais axent leurs recherchent sur les dents. C'est à l'intérieur de la pulpe que l'on peut trouver trace des bactéries à l'origine de la maladie. Ce laboratoire n'en est pas à ses débuts. Il est le premier à avoir découvert la première bactérie à l'origine de la peste en 1998.