Dans le cadre de la semaine internationale contre l'excision, la faculté des sciences de Marseille accueillait des intervenantes pour sensibiliser les étudiants au problème de l'excision. Près de 53000 femmes en France seraient concernées.
L'excision, "c'est la mutilation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme". En France, selon les associations de lutte contre les mutilations faites aux femmes, environ 53 000 femmes ont été victimes de cette pratique aujourd'hui interdite.
Pour sensibiliser les étudiant(e)s à la réalité de l'excision, la Faculté des Sciences de Marseille accueillait ce mardi l'association UFM Gams Sud pour sa journée d'information intitulée "Zéro tolérance contre l'excision à Marseille et région".
Au programme, plusieurs intervenants et la projection d'un film documentaire sur l'excision.
Ce rituel, véhiculé majoritairement par les grand-mères africaines, se poursuit encore dans de nombreux pays d'Afrique.
Mais un nouveau phénomène est apparu. Alors que l'excision était jusqu'alors pratiquée sur les filles pubères, la mutilation s'est étendue aux bébés, comme ça "ils ne pourront pas aller parler et raconter", explique la directrice de l'association UFM-Gams Sud.