Ce lundi 8 janvier, les chauffeurs VTC ont lancé une opération escargot à Marseille pour demander notamment un numerus clausus dans la ville. Les blocages ont eu lieu sur l'autoroute A7 et à l'entrée de L'aéroport Marseille-Provence.
A Marseille, la rentrée scolaire est synonyme de bouchons. Les chauffeurs VTC ont organisé dès 7 heures ce lundi 8 janvier, une opération escargot dans le secteur de la Major, au niveau du Boulevard des Dames, vers la Préfecture et sur l'A7, depuis Plan de Campagne jusqu'à l'aéroport.
L'opération a été visible dès 12h près de l'aéroport et vers 13h sur l'autoroute A7.
Des bouchons classiques en début de journée
D'après l'application Waze, vers 8 heures, il y avait déjà 17 kilomètres de bouchons au niveau du Quai d'Arenc, à la sortie de l'A55, partir de la tour CMA CGM. L'axe parallèle, sur le boulevard de Paris, est lui aussi ralenti sur 10 kilomètres.
L'application note également un ralentissement important sur l'A7, au niveau des Pennes-Mirabeau. La vitesse moyenne en direction de l'aéroport est de 11 km/ heures à 8 heures.
Des bouchons assez réguliers dans ce secteur pour une journée de rentrée.
Il aura fallu attendre la fin de matinée, pour voir les effets sur la circulation notamment sur l'A7 et a l'entrée de l'aéroport de Marseille-Provence.
Sur le rond-point à l'entrée, ils étaient une quarantaine de VTC, à bloquer une file de circulation, provoquant de forts ralentissements et l'agacement des voyageurs.
Pour un numerus clausus
1800, il y a deux ans, ils sont 4700 à Marseille et près de 9000 l'an prochain.
Ils réclament notamment l'instauration d'un numerus clausus pour limiter l'installation de nouveaux chauffeurs sur le secteur. Et ils contestent le nouveau calcul de leur tarif kilométrique.
Pour porter cette revendication régionale, les VTC du sud-est vont unir leurs forces. "On va manifester toutes les semaines à partir de début février, à Marseille, Toulon et Nice, tant qu'il n'y a pas de réelles solutions, annonce Haouri Benali, président de l'association des VTC marseillais. Et ils n'excluent pas de perturber les JO à Marseille pour se faire entendre.