Le député LREM des Bouches-du-Bouches Jean-Marc Zulesi est l'un des élus ciblés par des menaces de mort depuis l'annonce de l'extension du pass sanitaire et du vaccin obligatoire pour les soignants. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.
La justice prend très au sérieux les tentatives d'intimidation dont font l'objet des parlementaires, dont le député LREM des Bouches-du-Bouches Jean-Marc Zulesi, qui ont soutenu la stratégie vaccinale du gouvernement et la mise en place du pass sanitaire cette dernière semaine.
La parquet de Paris a ouvert une enquête pour "menaces de mort à l'encontre de personnes investies d'un mandat public", confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
"C'est de vraies balles que vous allez vous prendre"
Le marcheur Jean-Marc Zulesi a publié sur les réseaux sociaux le message qu'il a reçu par mail : "Dites aux autres députés de bien voter car à partir de maintenant c'est de vraies balles que vous allez vous prendre (je suis armé), faites attention où vous allez. Vous nous injecterez jamais le vaccin".
"Je suis armé jusqu'au cou. Faites bien attention à ce que vous allez voter concernant le pass sanitaire. Vous n'avez pas intérêt à vous trompez de bouton et je suis sérieux", est-il écrit dans un autre message signé mort@mort.mort.
"J’ai toujours pris le temps de répondre avec attention aux interrogations de nos concitoyens, a -t-il commenté sur Twitter. C’est mon rôle. Aujourd'hui, je suis la cible de menaces et d'intimidations jusqu'à mon domicile. Ces méthodes sont ignobles. Rien n'entamera ma détermination à poursuivre mon mandat."
J’ai toujours pris le temps de répondre avec attention aux interrogations de nos concitoyens. C’est mon rôle. Aujourd'hui, je suis la cible de menaces et d'intimidations jusqu'à mon domicile. Ces méthodes sont ignobles. Rien n'entamera ma détermination à poursuivre mon mandat. pic.twitter.com/tufKN4W4Yv
— Jean-Marc Zulesi (@jmzulesi) July 16, 2021
D'autres députés ont reçu les mêmes menaces. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a écrit vendredi soir aux préfets et aux forces de l'ordre pour leur demander de renforcer les mesures de protection envers les élus dans le contexte des mobilisations des anti-vaccins.
Samedi, près de 114.000 personnes, dont près de 4.000 à Marseille, ont manifesté à travers la France contre l'extension du pass sanitaire, l'obligation vaccinale des soignants ou la "dictature sanitaire".