Retraites: "Laissez-nous soigner, arrêtez de nous saigner", le happening des blouses blanches à Marseille

Alors que les députés débutent lundi après-midi l'examen de la réforme des retraites, dans la rue la mobilisation ne faiblit pas. A Marseille, une centaine de personnes issues des métiers de la santé a organisé un happening pour dénoncer le projet.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Médecins libéraux, chirurgiens, gynécologues, infirmières, kinés, orthophonistes… Comme les avocats ou les salariés du transport aérien, ces professions veulent conserver leurs caisses de retraite "autonomes" et dotées pour certaines de confortables réserves financières.

"Sos libéraux en danger", "Fermeture de nos cabinets = dégun pour vous soigner"… les banderoles éaient nombreuses lundi matin sous l'ombrière du Vieux-Port à Marseille pour dénoncer "l'injustice" du projet de réforme des retraites.

Quelque 22.000 amendements - un record sous cette législature - ont été déposés sur ce projet contesté visant à créer un "système universel" de retraite par points.

De quoi gripper les travaux de la commission spéciale de 71 députés, qui risque de ne pas parvenir à achever l'examen des 65 articles du projet de loi ordinaire et les cinq du projet de loi organique, avant leur arrivée dans l'hémicycle le 17 février.
           
Les oppositions devraient y démultiplier les amendements et recourir à toutes les astuces procédurales. L'adoption définitive de la réforme est programmée avant l'été.

Les partenaires sociaux vont poursuivre jusqu'en avril les travaux de la conférence chargée de ramener le système de retraite à l'équilibre financier d'ici 2027.

Entre-temps, la bataille de la rue va se poursuivre: jeudi sont annoncées de nouvelles manifestations interprofessionnelles pour réclamer le retrait du projet.
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité