"Y a vraiment qu'à Marseille qu'on voit ça" : Chroniques2Mars, le compte Instagram des faits insolites

Avec près de 116 000 abonnés, "Chroniques2Mars" cartonne sur les réseaux sociaux. Drôles, ubuesques ou farfelues, ces bribes de vies capturées au quotidien dans la cité phocéenne reflètent une ville aux mille facettes. C'est Marseille bébé, vous dira-t-on... mais qui se cache derrière ces vidéos ?

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Depuis trois ans, le compte Instagram "Choniques2Mars" publie des bouts de vie Marseillaise. Cela donne une immense mosaïque de scènes insolites, drôles, trash, ou juste étranges. L’envie est grande de faire connaissance avec celui ou ceux qui se cachent derrière ce compte qui met de bonne humeur lorsque l'on s'attarde un peu sur les vidéos postées.

Une ville de fadas

Mais comme pour les Daft Punk, le secret est bien gardé. Imaginez une petite équipe, une bande de potes. Ils sont marseillais, et ils l'aiment, leur ville de fadas.

"Quand t'es né et que t'as grandi ici, tu as quand même l'habitude de voir beaucoup de choses de fou qui se passe dans cette ville. Beaucoup de choses What the Fu**, où on se dit mais c'est pas possible, y a vraiment qu'à Marseille qu'on voit ça. Et aussi il y a du beau et du moins beau". 

Un compte participatif

Chronique de Mars, un clin d'œil aux rappeurs marseillais...Le compte est né il y a trois ans, comme un journal de bord... aujourd'hui, il est suivi par environ 120 000 abonnés. Les chroniqueurs reçoivent une centaine de contributions par jour, qu'ils trient, sélectionnent avant de repartager. Ils refusent tout partenariat rémunéré. Objectif, rester authentique, indépendants, libres...

"Le jour où ça nous gonfle on arrête, pour le moment cela se passe très bien, tant que cela nous fait marrer, tant que cela fait plaisir aux gens et que cela régale les gens, je pense qu'on continuera. Il y a plein de gens qui sont marseillais, mais qui sont expatriés à l'étranger et qui nous disent à quel point cela leur fait du bien de rester connectés à leur ville comme ça. Ce compte-là, il peut durer deux cents ans ", conclut un des co-auteurs, à l'accent chantant typique des Provençaux, des Marseillais pure souche.

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