Crèche calandestine : sa responsable jugée en correctionnelle.

 14 mois de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende requis pour la femme  accusée  d'avoir ouvert une crèche sans agréement dans son appartement de 50m2 situé dans le quartier des Réformés.

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Le tribunal correctionnel de Marseille rendra son jugement le 17 octobre prochain.
Monique Monarcha âgée de 59 ans est accusée d'avoir créé un établissement d'accueil d'enfants de 6 ans sans autorisation. Celle qui se faisait passer pour une ancienne  infirmière embauchait une employée qu'elle avait pourtant déclarée pour s'occuper chaque jour d'une vingtaine d'enfants.
Son appartement de 50m2 faisait office de crèche mais elle utilisait également la cour intérieure de son immeuble. Les parents soutiennent la responsable.

Ci-dessous les images de l'arrivée de la responsable de la crèche au tribunal ce matin.



La majorité des parents étaient satisfaits .

Nombre d'entre eux viendront témoigner au procès. Ils diront avant tout que leurs enfants étaient bien traités et qu'ils lui faisaient entièrement confiance pour s'occuper de leurs petits. Parmi eux il y a des médecins, des avocat et des artistes. "Nous ne sommes pas des parents irresponsables et nous étions entièrement satisfaits" dira l'un d'eux.  Et un autre rajoutera que cette affaire met en lumière le manque de crèches dans la ville.Les parents payaient 17 euros par jour.  Quelques jours plus tard une autre crèche clandestine était découverte à Marseille

L'infirmière risque 3 ans de prison  et 75000 euros d'amende.

Ci-dessous le reportage de Jérémy Hessas etde Valérie Bour


Une dénonciation anonyme

Les policiers de la brigade du travail dissimulé de la Sûreté départementale sont  intervenus fin juin 2012 en collaboration avec la PMI (Protection maternelle et infantile, qui dépend du conseil général, ndlr), après avoir été alertés sur dénonciation anonyme.
L''avocat de la prévenue, Me Christophe Pinel, entend plaider "la bonne foi" de sa cliente, qui est "anéantie" et, depuis son interpellation, "sans ressources".
Pour lui, la structure de garde n'avait pas d'agrément mais tout était transparent: l'Urssaf (le collecteur des cotisations sociales, ndlr) était au courant, des bulletins de salaires étaient édités et des contrats signés avec les parents. Pour lui il n'y a donc pas de travail dissimulé".

Revoyez le reportage d'Estelle Mathieu et de Roger Gasc au moment de la découverte de cette crèche illégale.









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