L'homme tué à Marseille avait été condamné par les Assises des Alpes-Maritimes

Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, a évoqué la piste d'une possible vengeance à l'origine du meurtre d'un homme dans une cité des quartiers nord de Marseille, la victime ayant été condamnée en 2001 par la cour d'assises des Alpes-Maritimes pour assassinat.

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"On peut peut-être retenir l'hypothèse d'une vengeance après sa condamnation pour assassinat à 17 ans", a dit M. Robin lors d'une conférence de presse. 
La victime, un maçon né en 1968, avait été condamnée en 2001 à 17 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Alpes-Maritimes pour assassinat, a précisé M. Robin sans donner plus de détails. 

Lundi matin, le maçon accompagnait son patron qui venait acheter de la drogue dans la cité de la Paternelle à Marseille lorsqu'il a été pris pour cible et a
été atteint par plusieurs projectiles, sur un parking dans l'enceinte de la cité HLM, selon le parquet.

2016 sous de mauvais auspices


"C'est un règlement de comptes mais pas de même nature que celui de la cité Bassens", samedi, a ajouté M. Robin. Le meurtre de lundi a eu lieu 48 heures après un triple homicide cité Bassens, également dans les quartiers nord, portant à 11 le nombre de morts en trois mois dans l'agglomération, pour la plupart dans des règlements de comptes.

"2016 part sous de mauvais auspices", a déclaré M. Robin. Revenant sur le triple homicide dans la cité Bassens, M. Robin a indiqué que l'une
des victimes, née en 1995 et qui n'avait aucun antécédent judiciaire n'était "vraisemblablement pas visée par les tireurs". "Les tirs ont été précis et visaient des cibles privilégiées qui ont été atteintes, a-t-il dit "mais une victime innocente se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment". Les deux autres étaient au contraire connues pour leur implication dans le trafic de stupéfiants de la cité, a poursuivi le procureur.

M. Robin a déploré des "passages à l'acte de plus en plus violents", les agressions dans la cité Bassens ayant eu lieu dans une supérette où s'était rassemblées un grand nombre de personnes. "Le passage à l'acte de cette de cette nature n'est pas très rassurant", a-t-il ajouté. 
- avec AFP- 
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