Il a rassemblé sur sa liste 67,81% des voix contre 32,19% à son adversaire. Ancien professeur de mathématiques et, à la fin de sa carrière, directeur des sports du conseil général des Bouches du Rhône, créateur de Marseille-Cassis, André Giraud, 69 ans, était vice-président de la FFA depuis 2001.
André Giraud a été élu ce samedi 17 décembre président de la FFA, la Fédération française d'athlétisme en remplacement de Bernard Amsalem, emblématique patron de l'instance durant seize ans. André Giraud, jusqu'ici vice-président de la FFA et âgé de 69 ans, l'a emporté avec 67,81% des suffrages face à l'autre candidat en lice, Marcel Ferrari, président de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes, lors de l'Assemblée Générale élective qui s'est tenue à la Cité Universitaire de Paris.
Arrivé à la tête de la FFA dans la foulée du fiasco sportif des JO-2000 à Sydney, zéro médaille pour l'athlétisme, Bernard Amsalem peut se targuer d'un bilan plutôt positif, avec notamment les 23 médailles de l'Euro-2014 et les six glanées aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, une augmentation des licenciés (environ 300.000) ou la création d'une Ligue professionnelle.
"C'est une immense émotion et une certaine fierté d'avoir remporté cette élection, de se retrouver président de la Fédération du sport olympique N.1 et du sport le plus universel et de porter un projet jusqu'aux Jeux Olympiques de Tokyo, en espérant faire aussi bien ou mieux que l'olympiade qui vient de se terminer", a déclaré André Giraud.
Alors que les contrats avec les partenaires de la Fédération ont été renouvelés pour la prochaine olympiade avec "une augmentation de 20%", André Giraud espère "fructifier l'héritage de Bernard Amsalem". "Et si on peut l'améliorer tant mieux", a-t-il dit. Au-delà du haut niveau, le nouveau président souhaite mettre l'accent dans les clubs sur "l'athlétisme découverte, l'athlétisme loisir, le running, qui permettent d'accueillir un public nouveau", avec "de véritables cadres professionnels, en plus des bénévoles" pour les encadrer.
Avant son élection, une de nos équipes avait suivi André Giraud en campagne : reportage Michel Aliaga et Roger Gasc