Marseille : l'action française accuse l'extrême gauche d'avoir lancé une bombe contre ses locaux

Les locaux de l'Action Française à Marseille ont été visés dans la nuit de samedi à dimanche. Un engin explosif a provoqué quelques légers  dégâts sans faire de blessés. Le mouvement royaliste accuse l'extrême gauche d'être responsable de cette agression.  

Une faible déflagration s'est produite dans la nuit de samedi  à dimanche vers 4h20 devant le local marseillais  de l'Action Française Provence, basé dans le 6eme arrondissement, 14 rue Navarin. L'explosion n' a fait  aucun blessé et les  dégâts  sont minimes  puisque seule la porte d'entrée a été légèrement dégradée.

La Police judiciaire a été chargée par le Parquet de Marseille de faire la lumière sur les circonstances de cette attaque.

Depuis  plusieurs mois, la tension est vive  entre ces souverainistes et les militants d'ultra gauche du quartier de la Plaine. 

Dans un communiqué,  l'Action française Provence 

entend dénoncer à nouveau la violence exercée impunément par les groupuscules d'extrême gauche

et d'énumérer une liste d'actes d'intimidation :  dépôt de grenade et de balles devant et dans les locaux de l'action française, dégradations, tags, effractions, agressions...



La section provencale affirme qu'elle a pour vocation la diffusion des idées royalistes. Ce courant qui refait sa réapparition à Marseille est né pendant l'affaire Dreyfus, son maitre à penser est l'écrivain et journaliste Charles Maurras. 

Sur sa page Facebook, le Frap, Front révolutionnaire antifasciste de Provence)  a posté l'article du Parisien avec cette mention : autodéfense populaire ! 



 

L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Provence-Alpes-Côte d'Azur
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité