Mondial à pétanque à Marseille : énormissime Rocher, qualifié pour les demi-finales

Phénoménale prestation donnée par la triplette Rocher ! Ils sortent non seulement les Malgaches, mais ont livré une véritable démonstration de pétanque. Cette pétanque là, on en redemande encore et encore !

Le choc a eu lieu, et a donné beaucoup d'enseignements. C'est désormais confirmé : l'équipe Rocher, Lacroix et Robineau, quand elle tourne comme elle a tourné là, apparaît imbattable. Les trois complices nous ont livré une prestation qui illustre parfaitement la pétanque moderne : agressive, mordante, tournée sur l'attaque et réglée au millimètre. Seulement, pour faire une belle partie, il faut être deux. Les Malgaches Andrianiraina, Randrianjaka et Falimanantsoa ont été les seuls pour l'instant à bousculer sérieusément les grandissimes favoris de cette 56 ème édition. 

Frapper les boules, ou périr

Dès la première mène, le ton était donné. Quand on joue Rocher associé à Lacroix, on ne doit pas pointer : il faut tenter de frapper avant qu'ils ne distillent leurs carreaux ou palets. Et si l'on manque, il faut rapidement trouver une alternative. Les Malgaches ont su le faire. Quand à la première mène, le tireur Randrianjaka part à l'attque, manque puis chique, aucune hésitation : le très talentueux milieu Andrianiraina partait au but, et le pulvériser dès sa première. Mène suivante, même scénario : le tireur Malgache manquait sa première, puis frappait le but de suite. Une stratégie qui a semblé inquiété quelques temps Henri Lacroix, dont le visage traduisait une interrogation : mais que vont nous faire ces Malgaches ? 

►Les réactions de l'équipe Rocher après sa victoire

► Voir le résumé de la partie


Mais finalement, alors que l'on s'attendait tous à une partie de bombardement de la part des Malgaches, ils pointaient dès la troisème mène sur une boule à moins de 40 du but. Sentaient-ils la petite forme apparente de leur tireur ? Peut-être bien. Et peut-être bien aussi qu'ils auraient pu tourner : leur milieu, phénoménal, ne manquait pas une boule et jouait à plein, autant au point qu'au tir. Mais en face...En face, Dylan Rocher a été tout simplement extraterrestre. Tranquillement, ,malgré la pression de leur position d'ultra-favoris, il a aligné les carreaux et les reculs avec une régularité démoniaque.



Des spectateurs médusés

Les Malgaches ont vaillaiment lutté, enchaînant eux-aussi les frappes et collant à 5 à 7 dans une partie où quasi pas une boule ne se perdait. Et puis il ya eu la dernière mène, qui marquera les mémoires de cette Marseillaise. Avec 5 boules en main contre deux, quand le bouchon a été tiré et emmené à 12 mètres par le milieu Malgache, l'équipe Rocher envoyait du rêve, et stupéfiait l'ensemble des spectateurs. Henri Lacroix décidait d'y tirer : carreau net près du but. Les Malgaches pointaient leurs deux dernières boules. Et Dylan Rocher est apparu : recul puis tir cadré plein fer à 12 mètres. La partie était finie sur cette mène de 6, et personne ici ne voit comment Rocher et ses complices pourraient être battus.

►Voir la partie en intégralité

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité