L'Olympique de Marseille et ses associations de supporters sont parvenus à un "accord historique" sur la gestion des abonnements, a annoncé le club. Sur les huits associations concernées, l'une a cependant refusé l'accord et assigne le club en justice.
Cet "accord historique" traite des "conditions de reprise par l'OM de la commercialisation et de la distribution des abonnements en virages", que détenaient les associations de supporters depuis 1987, est-il écrit vendredi sur le site du club.
Conformément au projet de loi de lutte contre le hooliganisme, les supporters auront des cartes nominatives et le club récupère la vente directe des abonnements.
Les supporters vendaient les places depuis 29 ans
Depuis 29 ans, les huit groupes de supporters organisés de l'OM commercialisaient eux-mêmes les abonnements, achetés au club, en y ajoutant une somme servant de cotisation aux associations.
Cette évolution "permet aussi de renforcer les conditions de sécurité à l'intérieur du stade tout en préservant la liberté de nos supporters à apporter leur immense contribution à l'animation du Vélodrome", ajoute le communiqué.
Après de "longues négociations", parfois orageuses, l'OM "se félicite de l'ouverture d'esprit de tous ses interlocuteurs".
Un groupe de supporters refuse et assigne le club en justice
Seul un groupe de supporters sur huit s'y oppose, le Club Central des Supporters (CCS), qui a assigné l'OM devant le Tribunal de grande instance de Marseille.
Cette annonce, succès pour le président de l'OM Vincent Labrune, intervient juste avant le grand choc contre le Paris SG, dimanche (21h00) au Vélodrome pour le compte de la 25e journée de L1.
