Deux produits cosmétiques fabriqués à Marseille par le laboratoire Promicea ont été suspendus à la vente sur décision de l'Agence Nationale de la Sécurité du Médicament. Une précaution prise par l'ANSM en raison de la présence de deux substances actives.
Le Néostem, qui propose un soin antivieillissement, était commercialisé depuis plusieurs années. Il a été suspendu à la vente par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM). La raison ? Deux substances actives : la pravastine (0,125%) et l'alendronate de sodium (0,05%). Leurs propriété peuvent agir respectivement sur le cholestérol, et l'ostéoporose. L'ANSM réclame une mise en conformité avec la réglementation du médicament.Le Néostem, fabriqué par le laboratoire marseillais Promicea change donc de statut. Il va devoir subir plusieurs évaluations avant d'être remis sur le marché.
A l'origine de ce produit, une découverte scientifique contre la maladie de la progéria, qui provoque un vieillissement prématuré. C'est l'équipe du professeur Nicolas Lévy, de l'assistance publique de Marseille, qui en avait découvert le gêne responsable en 2003.
Les produits Neostem changent de statut. L' Agence Nationale de Sécurité du médéicament les considère comme des médicaments
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