Plus de 200 salariés saisissent la justice pour des "délais d'attente trop longs aux conseils de prud'hommes". Pour les avocats qui engagent la procédure, il s’agit d’un "déni de justice".
Ils sont plus de 200 salariés à poursuivre l’Etat en raison des "délais d'attente trop longs aux conseils de prud'hommes". Aujourd’hui, les avocats du syndicat des avocats de France vont plaider devant le tribunal de grande instance de Paris. Six salariés marseillais sont engagés dans la plainte.
Ils dénoncent les préjudices subis par ses salariés qui doivent patienter parfois jusqu’à trois ans pour que leurs dossiers soient traités. Parmi eux, six Marseillais.
Au Conseil de Prud’hommes de Marseille, une trentaine de dossiers sont étudiés chaque semaine. Le délai moyen est d’un an et demi, jusqu’à trois ans en cas de problème procédural. Pour les plaignants, cette situation est très douloureuse.
Les membres du syndicat des avocats de France dénoncent un manque de moyen et de personnel. Ils évoquent même un « déni de justice ».