En 2013, Lucile Coppano et son mari ont acheté un kiosque à sandwich boulevard Frédéric Sauvage dans le 14e arrondissement de Marseille. Depuis quelques mois des entreprises déposent des déchets la nuit, à coté de leur emplacement. Leur chiffre d'affaire a chuté de 50%.
En achetant un petit kiosque à sandwich 100 000 euros en 2013 dans les quartiers nord de Marseille, les époux Coppano voulaient s'assurer d'un commerce rentable. Mais ce rêve s'est peu à peu transformé en cauchemar. Depuis près d'un an, le couple doit faire face aux incivilités des entreprises et des riverains, qui déposent leurs déchets à coté de leur emplacement. Gravats de chantier, fruits de maraichers, meubles, c'est une véritable décharge à ciel ouvert.
Conséquence, le chiffre d'affaire du kiosque a baissé de 50% depuis le début de l'année. Aujourd'hui le gérant Philippe Coppano est au bord de la dépression.
Pourtant, les propriétaires du kiosque ont tout essayé pour résoudre ce problème. Ils ont multiplié les lettres et les coups de téléphone à la Métropole, sans réponse.
La seule solution pour le couple, contacter les médias
Pour alerter les pouvoirs publics de sa situation, Lucile Coppano n'a pas eu d'autre choix que de contacter certains médias. Après un déplacement de nos confrères de M6 sur place, la Métropole d'Aix-Marseille Provence a publié un communiqué de presse jeudi 6 juillet. "La Métropole effectue un passage tous les mois afin d'enlever la majeure partie des déchets. Néanmoins le probléme est devenu récurent du fait de l'incivilité des gens [...] Il s'agit d'un problème qui ne peut être réglé que par une intervention des forces de l'ordre sur place".
Pourtant, dès le lendemain, la métropole avait installé des bandes en plastique autour du périmètre pour éviter de nouveaux dépôts. Une solution provisoire qui n'a pas porté ses fruits, puisque dans le week-end un canapé a été déposé.
Si les propriétaires n'ont pour l'instant entamé aucune procédure, ils sont à la recherche de nouvelles solutions, comme par exemple, la mise en place de caméras de surveillance. Si la décharge ne disparaît pas, le couple pourrait se tourner vers une décision beaucoup plus radicale. Ils envisagent de demander à la Métropole le déplacement de leur kiosque. En attendant ils espèrent le remboursement de la location du lieu. Ils payent actuellemnt 300 euros par mois pour l'emplacement et la terrasse attenante.