Taxis: Emmanuel Macron demande la levée des blocus, les chauffeurs le sifflent à Fos-sur-Mer

Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a appelé ce jeudi à Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône à la levée des blocages menés par les taxis, mobilisés pour certains depuis trois jours, considérant "inacceptable" une solution trouvée "dans l'agitation et par le blocus".

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"La solution dans l'agitation et par le blocus, moi, je la considère comme inacceptable", a déclaré le ministre. "Je leur demande la levée des blocus", a-t-il ajouté, en marge de la visite d'une usine à Fos-sur-Mer, devant laquelle une vingtaine de taxis étaient stationnés à son arrivée dans l'après-midi.

"Il y a des Françaises et des Français qui vont à leur travail, qui ont aussi une vie très difficile et qu'on prend en otage pour simplement que les pouvoirs publics cèdent: ça n'est pas ma philosophie des choses", a poursuivi le ministre, qui effectuait un déplacement dans les Bouches-du-Rhône sur le thème du renouveau industriel.


Le problème des taxis, "on ne peut pas le régler dans la panique ou de manière passionnée", a-t-il affirmé, appelant à la tenue d'une table ronde "dépassionnée". 
Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a appelé jeudi à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) à la levée des blocages menés par les taxis, mobilisés pour certains depuis trois jours, considérant "inacceptable" une solution trouvée "dans l'agitation et par le blocus".

"On a pendant des années géré le sujet des taxis en faisant croire aux gens qu'on pouvait fermer des accès, empêcher certains autres de travailler parce que la demande était finie en quelque sorte: c'est faux", a aussi estimé le ministre. 
"Ce n'est pas moi qui ai fait la réforme des taxis, ce sont les Françaises et les Français qui en ayant recours à d'autres services ont simplement dit +on a besoin d'une mobilité parfois différente+", a ajouté M. Macron. 

"On ne règle pas bien ces sujets dans l'agitation", a-t-il répété. "Aujourd'hui, les demandes des taxis, c'est de fermer certains plateformes, c'est d'empêcher d'autres de travailler: ça n'est pas acceptable", a poursuivi le ministre de l'Économie. - avec AFP 

Les taxis à sa rencontre 


Au 3ème jour du conflit des taxis, plusieurs organisations professionnelles ont fait un pas. Mais à Marseille, le conflit se poursuit. Les chauffeurs de taxis protestent toujours contre la concurrence jugée déloyale des chauffeurs privés. Ils ont organisé une opération escargot vers Gardanne, là où le Ministre de l'Economie était attendu.

Reportage MILLIET-BOUQUET Ghislaine, MARTINIKY Ali et HERVE Philippe :

Intervenants :Sébastien Delogu - Artisan taxi, Sébastien Ribbe - Secrétaire régional Syndicat des Taxis Marseillais

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