Le choc entre Bartoli et Dubois a tenu en haleine deux heures durant le public amassé dans les tribunes. Un bras de fer coriace et de qualité qui laisse sur la touche le grand Eric Bartoli. Aux forceps, l'équipe Dubois se sort de ces cadrages couperet, et poursuit son périple Marseillais.
Eric Bartoli sorti au stade des cadrages, ou comment mener une partie de bout en bout, puis finalement la perdre. Ce premier choc du Mondial a en effet lentement inversé son cours, pour permettre à l'équipe Jean Dubois, Jean-Louis Lacroix et Jean-Louis Flores de s'imposer dans un finish implacable. Après 7 premières mènes timides d'observation ( et deux mènes annulées par la sortie du but ), l'équipe Eric Bartoli, son fils Kévin et Nicolas Perry menait d'un petit point, 4 à 3. Un début de partie marqué par le gros volume de jeu d'Eric Bartoli dans son poste de milieu, aussi efficace au tir qu'à l'appoint. A ce moment de la partie, Nicolas Perry réalisait une performance moyenne au tir, poussant une sur deux sans véritablement briller.
Ainsi, en début de cette huitième mène, non seulement il manquait, mais allait de plus déloger la boule de son partenaire Kévin Bartoli. Heureusement, le charismatique Eric réussissait deux superbes reprises, et prenait ainsi la mène à son avantage, offrant même à son tireur le soin de rajouter un troisième point et de mener 6 à 3. Un mini break inespéré, qui aurait pu s'agraver la mène suivante, puisque le tireur adverse Jean Dubois s'écroulait et manquait double sur un nouveau bel appoint de Kévin Bartoli. Jean-Louis Lacroix tentait alors de tirer le but, en vain. Là, le pourtant pointeur Jean-Louis Flores sortait magistralement le bouchon, et sauvait son équipe d'une punition certaine.
Un choix tactique déterminant
Toutefois, cette bouffée d'oxygène n'empêchait pas l'équipe Dubois de retomber dans ses travers, notamment au point, et d'encaisser successivement 3 points. Les trois partenaires opéraient alors un choix tactique qui allait décider du sort de la partie : Jean-Louis Lacroix passait ainsi au point, tandis que Jean-Louis Flores endossait le costume de milieu. Une réorganisation qui lentement mais sûrement leur permettait de recoller au score 9 à 9 au terme de la 15ème mène, puiis d'égaliser de nouveau à la 17ème, 10 partout. Là, après deux superbes carreaux d'entrée de Nicolas Perry, Eric Bartoli aurait bien pu l'emporter en frappant plein. Mais seulement, ce diable de Jean-Louis Flores réussissait un salvateur devant de boule, et anihilait les chances de victoire de l'équipe Bartoli.
Lors de la mène suivante, le malheureux Eric Bartoli subissait un très mauvais mouvement de bouchon sur son tir. Un déplacement qui ouvrait tout le jeu, et rendait stérile les boules précédemment jouées par ses coéquipiers. Dès lors, cette nouvelle configuration de jeu ouvrait la porte de la gagne à la triplette Dubois-Lacroix et Flores, qui se jetait dans la brêche ouverte et inscrivait les trois points de la victoire. Décidemment, cette Marseillaise ne sourit pas à l'impressionnat Eric Bartoli....