Christian Estrosi a été élu ce matin à la tête de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Au nom des Républicains-UDI-Modem, il prend la tête d'un Conseil régional qui ne comptera aucun élu de gauche. Il obtient 81 voix contre 42 à Marion Maréchal-Le Pen (FN).
A 60 ans, Christian Estrosi est élu ce vendredi à la tête de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur sous l’étiquette Les Républicains–UDI–Modem.Les résultats :
Le président de séance, Jean-Pierre Daugreilh (FN), le doyen de l'assemblée, a annoncé un score de 81 voix pour M. Estrosi contre 42 à Marion Maréchal-Le Pen (FN). Le conseil régional ne comporte que 123 élus.Le nouveau président a été longuement applaudi lorsque son prédécesseur Michel Vauzelle (PS) lui a remis l'écharpe de président.
Revoir cette élection au Conseil régional - Analyse et commentaires de Thierry Bezer et Norbert Nourian, politologue
Revoir l'élection du Président de la Région... par france3provencealpes
Le discours de Christian Estrosi :
"Je veux saluer les candidats qui ont fait le choix de ne pas siéger dans cette enceinte et d'encourager toutes les femmes et les hommes qui soutenaient leur projet à se rassembler derrière les mêmes idéaux républicains que nous portons", a déclaré M. Estrosi dans son premier discours de président.Cumul des mandats ?
Cette nouvelle fonction, couronne 40 ans d’un parcours politique chargé. Celui que ses détracteurs ont surnommé le "motodidacte" s'est d'abord fait un nom sur les circuits de moto avant d'entrer dans l'arène politique. Quadruple champion de France moto sur 750 cm3, député, ministre, président du conseil général 06, maire de Nice et président de la Métropole de Nice-Côte d’azur, il va devoir faire des choix.Conséquence de la loi sur le cumul des mandats, Christian Estrosi (voir son parcours politique) devra abandonner ses fonctions de maire de Nice et de député des Alpes-Maritimes.
Retour sur les élections régionales :
La liste de M. Estrosi a remporté le 13 décembre les élections régionales avec plus de 54,78% % des voix face au FN (45,22%), grâce notamment aux voix de gauche après le retrait, au second tour, de la liste PS-PRG dont les chefs de file avaient appelé à voté pour le candidat Les Républicains pour faire barrage au FN. Voir notre dossier spécial.
Les autres élections en janvier :
Seules les régions dont le périmètre n'a pas été modifié lors du redécoupage territorial (Bretagne, Centre-Val-de-Loire, IDF, Pays-de-la-Loire, Paca,
et les quatre régions et territoires ultramarins) élisent leurs patrons vendredi.
Dans les sept grandes régions fusionnées, le vote aura lieu le 4 janvier.