Visite de soutien de Bernard Cazeneuve à la communauté juive de Marseille

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s'est rendu jeudi à la synagogue de la rue Breteuil. Il a rencontré les représentants de la communauté juive de la ville et l’enseignant agressé lundi par un adolescent qui revendique avoir agi au nom de l’organisation Etat islamique.

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Bernard Cazeneuve a été accueilli ce jeudi vers 15h30 à la grande synagogue de Marseille, par le maire Jean-Claude Gaudin et le président de la région Paca Christian Estrosi, tous deux coiffés d'une kippa. 


Le ministre de l’Intérieur a rencontré les représentants de la communauté juive et Benjamin Amsellem, l’enseignant juif de 35 ans, agressé lundi à la machette par un adolescent de 15 ans, qui dit avoir agi "au nom d'Allah" et du groupe Etat islamique (EI).

Reportage SMADJA Valérie, ZINI Emmanuel et BOISSONNET Maïa :

Les Français "qui ont fait le choix de la religion" doivent pouvoir "demeurer libres et debout", a déclaré jeudi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'issue d'une visite à la Grande synagogue de Marseille, trois jours après l'agression antisémite d'un enseignant juif marseillais.
Intervenants : Jean-Claude Gaudin - Maire de Marseille, Bernard Cazeneuve - Ministre de l'intérieur et Zvi Ammar -Président du Consistoire israélite de Marseille.

Le ministre de l'intérieur a participé sur place à une réunion de travail avec le préfet de police Laurent Nuñez et les élus locaux. 


Le ministre de l'intérieur a rassuré les membres de la communauté juive locale mais n'a pas annoncé de nouvelles mesures.
Bernard Cazeneuve: ceux qui ont fait "le choix de la religion" doivent pouvoir "demeurer libres et debout"

"Si nous faisons tout cela", a déclaré à la presse le ministre après avoir rappelé les mesures prises pour lutter contre le terrorisme en France et pour protéger les lieux de culte, "c'est pour que les Français qui ont fait le choix de la religion dans le respect scrupuleux des valeurs de la République puissent demeurer libres et debout".

"On ne mène pas une guerre contre le terrorisme dans la peur (...), on mène la guerre contre le terrorisme dans la vigilance, dans la détermination, dans la fierté de ce que nous sommes", a-t-il poursuivi, après avoir assuré que la protection dont bénéficiaient "les lieux de culte, et notamment les 800 synagogues sera(it) maintenue".

"La menace terroriste demeure élevée en France, nous sommes dans une situation où rien ne nous autorise à diminuer le niveau de vigilance qui est le nôtre", a-t-il aussi estimé, après une rencontre avec les représentants de la communauté juive et des élus marseillais et de la région.
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