A l'école primaire de Plan-de-Cuques, des parents demandent à l'administration de protéger leurs enfants de CP et CE1 contre un camarade violent, souffrant de troubles du comportement. A l'origine du problème, l'accompagnement scolaire insuffisant du petit garçon.
L'école primaire de Plan-de-Cuques, non loin de Marseille, est agitée par une affaire peu ordinaire. Des parents de CP et CE1 ont déployé leurs banderoles ce mardi matin, pour exprimer leur inquiétude.
Depuis la rentrée scolaire 2022, un enfant de 7 ans, atteint de troubles du comportement, se montrerait violent envers des camarades mais aussi des professeurs.
Manuela s'est mobilisée ce matin-là aux cotés du collectif. Elle explique que sa fille, Mila, élève de CE1, est régulièrement agressée par ce petit garçon. "Je la trouve en larmes le matin et le soir. Elle a peur d'aller en classe et cherche comment faire pour se protéger."
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Jean-Joël, membre du collectif des parents d'élèves, confirme avoir constaté un traumatisme psychique et physique chez certains enfants. Il raconte que depuis le début de l'année scolaire, cinq enseignants se sont succédés dans la classe de l'élève concerné et que "19 signalements on été effectués par le directeur de l'école." Ce parent ajoute que "quatre plaintes ont été déposées et de multiples courriers envoyés à l'Inspection Académique avec seulement un retour lundi pour des mesurettes."
Un élève en situation de handicap
Réunissant le collectif et les parents d'élèves délégués, les services de l'Education nationale ont annoncé le passage à temps plein de l'AESH qui accompagne en classe le petit garçon atteint de troubles comportementaux. Cette situation pesante désole Aurélie, déléguée des parents d'élèves au conseil de classe : "C'est triste, ce petit garçon, on a de la peine pour lui. On comprend bien qu'il est en difficulté aussi, mais il faut trouver une solution pérenne en fait."
Pour tenter d'apaiser les esprits, l'Inspection académique a décidé de reporter la rentrée du petit garçon au 6 mars et envisage un encadrement renforcé. Mais le collectif promet de mener ce jour-là une action d'envergure devant l'école si aucune solution satisfaisante n'est avancée d'ici là.
