Le marais de la tête noire est une zone sauvage de 17 hectares parcourue par 3 petits cours d'eau et bordés par l'étang de Berre. A proximité de complexes industriels et pétrochimiques, L'association "Nosta Mar" se charge depuis 10 ans de le remettre en état et de le faire connaitre.
Il y a 50 ans, le marais de la tête noir était une poubelle, "une véritable décharge" pour Emeline Pujolas
vice-présidente de "Nostà Mar", une association de protection du patrimoine culturel, historique et environnemental, basée à Rognac.
"C'est le berceau des espèces"
Depuis 10 ans, elle s'occupe de restaurer cette zone humide. "Elle a un vrai rôle écologique. Elle abrite énormément de biodiversité avec un type de biotope différent en fonction de la zone. Du coup c'est un peu le berceau des espèces."
Pour Emeline, l'enjeu n'est pas seulement de réhabiliter le marais, mais également d'impliquer les habitants de Rognac à se réapproprier le lieu. Alors pour ça, quoi de mieux que de le montrer ?
C'est l'un des rôles de Naïs Pénagé, jeune photographe naturaliste en mission sur ce site. Elle a en charge l'inventaire des libellules. Chaque jour, elle couche sur sa pellicule les ailes translucides de ces Odonates
Le marais de la tête noire est une véritable poche de nature au cœur d'une jungle industrielle. Une bouée de sauvetage pour des espèces endémiques noyées par une activité humaine toujours plus ravageuse.
Aménagé pour les personnes à mobilité réduite, le marais de la tête noire est accessible à tous, gratuitement évidement.