Les tirs n'ont pas fait de blessés. Les investigations se poursuivent.
Une enquête a été ouverte au lendemain de tirs de mortier dirigés vers l'hôtel de police d'Istres (Bouches-du-Rhône), dimanche 5 novembre vers 18h30. Le commissariat a été visé pendant quelques minutes par quatre à cinq jeunes depuis le parking situé à proximité, plongé dans le noir en raison de l'absence d'éclairage, selon une source policière. Un des tirs a atteint la porte d'entrée du bâtiment, apprend-on de même source. Aucun blessé n'est à déplorer.
De plus en plus souvent, les tirs de mortier ou des feux d'artifice sont utilisés pour cibler les forces de l'ordre, notamment au cours d'émeutes urbaines. Ils ne sont pas conçus pour atteindre une cible précise et leur trajectoire est assez imprévisible. Dans une vidéo filmée par un témoin, on peut d'ailleurs voir les tirs propulsés à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du commissariat.
Un point de vente de drogue démantelé
Représailles ? Tentative d'intimidation ? Les faits se sont produits après une opération de police contre un point de deal dans le quartier Luther King qui a conduit à une interpellation, quelques heures plus tôt.
Un mortier a été récupéré sur place. Pour l'heure, il n'y a pas eu d'interpellation. Les investigations se poursuivent.