Choc des cultures entre Monaco et la Juventus

L'AS Monaco à l'entraînement, le 2 mai 2017
interviews : Leonardo Jardim, Entraineur de l'As Monaco; Gianluigi Buffon, Gardien de la Juventus Turin

Monaco et ses 146 buts marqués en 57 matches affronte la Juventus Turin, meilleure défense d'Europe, pour un véritable duel de philosophies du football
en demi-finale de Ligue des champions, mercredi 3 mai à 20h45.

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L'AS Monaco a payé pour savoir que la Juve défend bien. Elle l'avait éliminée (1-0, 0-0) il y a deux ans en quarts de finale de la C1 à la suite de quelques décisions arbitrales controversées, dont un pénalty, transformé par Vidal.
"En 2015, Monaco était plus forte défensivement, explique Massimiliano Allegri, l'entraîneur de la Juve. Aujourd'hui, elle joue sur la verticalité. C'est une équipe très différente d'il y a deux ans."

L'équipe de Leonardo Jardim est effectivement portée vers l'attaque. Et surtout elle peut se consacrer à ses rêves de gloire européenne, après avoir fait un grand pas vers le titre de champion de France le week-end dernier, grâce à la victoire de Nice sur le Paris SG (3-1).
"A cette époque, la Juve avait une équipe magnifique, avec Pirlo et Tevez", se remémore Bernardo Silva. Mais lui qui est l'un des sept rescapés monégasques de cette confrontation (comme Subasic, Raggi, Dirar, Fabinho, Moutinho et Germain) est peu enclin à remuer les mauvais souvenirs.
D'ailleurs, au moment de jouer cette revanche, Monaco n'a aujourd'hui plus du tout la même posture du Petit Poucet inexpérimenté d'alors, déjà heureux d'être qualifié pour les quarts de finale. "On s'est beaucoup amélioré", assure le N.10 portugais Silva.

"Donner sa vie si besoin"

Jardim impose d'ailleurs trois principes à ses joueurs. "Je leur dis de profiter du moment, de faire attention à notre organisation, et enfin, de tout donner, sa vie si besoin, durant les 90 minutes. Après, il est trop tard." Les résultats actuels confortent les joueurs du Rocher dans leurs certitudes sur
leur jeu. En 2017, l'équipe, invaincue en championnat, vient d'aligner treize victoires et deux nuls.

Elle vient aussi de passer douze buts en quatre matches à Manchester City, puis au Borussia Dortmund en Ligue des champions. La sérénité qui habite les Monégasques, transpire à chaque rencontre qu'ils disputent. Et pourtant, ils se gardent de tout triomphalisme. Comme la star colombienne Radamel Falcao, ils se méfient "d'une grande équipe".

Car la Juventus n'a jamais été éliminée par un club français en Coupe d'Europe. Elle reste sur onze qualifications, dont quatre en demi-finales, déjà contre Monaco en 1998, Nantes en 1996, le Paris SG en 1993 et Bordeaux en 1985.
Avec ses 28 buts en 38 matches disputés, le 'Tigre', compère d'attaque de la nouvelle pépite du football français Kylian Mbappé, 18 ans, explique: "On a fait notre travail en championnat. Maintenant, on s'attaque à une équipe qui possède beaucoup de grands joueurs, tels Dybala et Buffon, gardien de grand talent. Mais en football, tout est possible."

"La concentration sera la clé"

Pour l'attaquant colombien, cette rencontre sonne également comme une renaissance. Après bien des galères à la suite de prêts ratés à Manchester United et Chelsea, il a enfin l'occasion de pouvoir se hisser en finale de la plus grande compétition continentale, "un rêve", pour lui.
Pour cela, il devra surpasser l'avant-centre argentin de la Juve, Gonzalo Higuain, avec qui il a évolué sous le maillot de River Plate entre 2005 et 2007. "La Juve est une équipe fantastique, enchaîne Bernardo Silva. C'est la défense de l'équipe d'Italie. Barcelone (3-0, 0-0 en quart de finale, ndlr) n'a pas réussi à marquer contre elle, c'est dire. On va tout faire pour bien préparer le retour là-bas. La clé sera la concentration face à une équipe très maligne."

Capitaine du Torino la saison dernière encore, l'autre club de Turin, ennemi intime de la Juve, le défenseur central polonais Kamil Glik sait ce qui l'attend. Mais, à l'image des siens, il ne craint rien. "La Juve est favorite, reconnaît le Polonais. Mais on a battu Manchester City et Dortmund, également favoris. On aborde donc cette rencontre de façon tranquille, même si pour moi, elle a une saveur spéciale."

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