TEMOIGNAGE. Agression dans un supermarché à Gap : "Voyant son couteau, j'ai lancé ma jambe contre lui pour me défendre"

"Il avait l'air fou et extrêmement violent" : deux jours après l'agression au couteau qui a eu lieu dans un supermarché de Gap, une des 3 victimes nous raconte ce qui lui est arrivée. Toujours hospitalisé, cet homme se dit qu'il a échappé au pire. Il a été blessé à la jambe.

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Gérard Ligozat devait prendre son TGV trente minutes plus tard à la gare de Gap pour rentrer à Paris. Ce septuagénaire d'origine gapençaise décide de faire une course juste avant dans le supermarché Monoprix. Alors qu'il se trouve dans les rayons, il entend quelqu'un hurler des insanités en invectivant les clients. Il voit alors un homme qui poursuit une femme paniquée. Cette cliente recevra un coup de couteau dans le dos.
 

Une lame d'une quinzaine de centimètres

L'homme se dirige alors vers Gérard. Il le menace et fonce sur lui. Gérard aperçoit le couteau qu'il tient à la main. Un couteau de cuisine avec une lame d'environ 15 cm. Gérard Ligozat se jette alors par terre et lance une jambe contre son agresseur. Il sent une violente douleur au mollet : "J'ai senti une douleur comme quand on vous frappe un grand coup". La blessure est profonde. L'agresseur blessera un autre homme dans la rue. Gérard nous raconte, encore choqué, "l'homme était extrêmement violent. Il avait l'air fou et excité". L'agresseur a été interpellé 20 minutes après les faits. Ce Gapençais de 46 ans a été hospitalisé plusieurs fois en psychiatrie. 
 

"Je l'ai échappé belle"

A l'hôpital, Gérard Ligozat essaie de se remettre de ses émotions : "cela paraît tellement improbable de se faire agresser comme ça, en faisant des courses, à Gap. Je me dis que je l'ai échappé belle". Conscient d'avoir échappé au pire, Gérard espère prendre enfin son TGV pour Paris. Avec des béquilles. 
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