Les loups, la Ministre et les bergers

Nathalie Kosciuskco-Morizet, la Ministre de l'écologie, organise une table ronde avec les éleveurs.

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Paris : le loup, la ministre et les bergers

Table ronde autour des dégâts causés par les loups au ministère de l'écologie, à Paris. Résultats : les tirs de prélèvement réaffirmés et les démarches d'indemnisation simplifiées.

Après la multiplication des attaques de troupeaux dans les Alpes du Sud, Nathalie Kosciusko-Morizet, la Ministre de l'écologie veut calmer les esprits en organisant une table ronde.

Le puissant syndicat agricole, la FDSEA de l'Isère n'y va pas par quatre chemins: "le loup est aux portes de Grenoble, il faut chasser cet animal nuisible. Les éleveurs et les bergers ne choisissent pas d'exercer ce métier pour compter leurs animaux tués par le loup" et le syndicat paysan de réclamer l'autorisation de tir à l'Etat.

Même son de cloches de la part des parlementaires UMP des Hautes-Alpes ou des Alpes de Haute-Provence, Daniel Spagniou le député -maire de Sisteron craint de voir disparaitre toute la filière label rouge "agneau de Sisteron" sans des mesures radicales, sa collègue Henriette Martinez réclame elle aussi des autorisations de tir.

Nathalie Kosciusko-Morizet, face à la fronde des éleveurs, a demandé dans un premier temps aux Préfets alpins de mettre en oeuvre le dispositif renforcé en mai par le Ministère. Il permet aux bergers d'obtenir un permis de chasse et de faire des tirs de défense, c'est à dire de tuer un loup à proximité de son troupeau. Seulement la Ministre reste ferme sur un point pas question de dépasser les quotas de tir prévus pour protéger le loup, une espèce toujours menacée en Europe; le nombre de spécimens possible de tuer reste fixé à six pour 2011-2012.

 Retrouvez notre dossier complet sur les attaques du loup dans les Alpes du sud en cliquant sur ce lien.

                                                 

Les politiques et les loups

Les positions des élus sur le dossier:

 

-"Le loup n'est plus une espèce en voie de disparition. Ce sont les bergers et les troupeaux qui sont en voie de disparition". "La régulation des loups est urgente, elle aurait dû être décidée il y a longtemps et on a que trop tardé" Jean-Louis Bianco, président PS du conseil régionale des Alpes-de-Haute-Provence.     

                                            

 "Ce n'est pas en tuant un loup que l'on va régler le problème". Cependant, "en tant que député, éleveur et chasseur, je n'hésiterai à prendre ma carabine pour procéder à la régulation qui s'impose" Jean Auclair député UMP de la Creuse.               
 

"il ne faut pas opposer le loup aux éleveurs". "Nous sommes contre le principe d'essayer de porter atteinte à la réintroduction du loup dans les Alpes , même si nous sommes parfaitement conscients des problèmes que rencontrent les éleveurs" Pascal Durand porte parole Europe Ecologie les verts.                        

 "Il ne faut pas empêcher le retour du loup". "Un troupeau surveillé est un troupeau qui n'est pas attaqué" Laurent Ozon menbre du bureau politique du Front National.                    

 "la régulation urgente par diminution drastique de la population de loups en France". "Il est temps de mettre fin à cette arme de destruction ovine massive qu'est le loup". Frédéric Nihous Chasse pêche nature et tradition.

                             


Des loups sur Twitter en direct

Combien de loups dans les Alpes?

L'"effectif minimum retenu", c'est-à-dire le nombre des loups comptés de manière certaine en zone de présence permanente, a été évalué entre 72 et 88 loups l'hiver dernier contre 62 à 74 loups l'hiver précédent.
 Ce recensement, réalisé par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ne prend pas en compte les loups en dispersion hors des zones de présence
permanente. Des loups solitaires ont ainsi été repérés au printemps 2011 dans les Vosges et le Doubs.C'est en se basant sur cet "effectif minimum" que l'ONCFS estime la population totale de loups en France.

                                                      


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