La député des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer (Les Républicains), se mobilise depuis quelques semaines pour la "grâce présidentielle" pour Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent.
Aux côtés notament de la présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Valérie Pécresse également Les Républicains, Valérie Boyer demande la grâce présidentielle pour Jacqueline Sauvage.
S'il y a danger de mort permanent , il y a légitime défense #FemmesBattues
— Valérie Boyer ن (@valerieboyer13) 26 Janvier 2016
De nombreuses personnalités, comme la maire PS de Paris Anne Hidalgo, l'ex-eurodéputé et leader écologiste Daniel Cohn-Bendit, le dirigeant du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, l'actrice Anny Duperey ou la productrice Fabienne Servan-Schreiber, ont rejoint le comité de soutien à Jacqueline Sauvage, lancé par la comédienne Éva Darlan.
Manifestation à Paris le 24 janvier :
Mobilisation pour demander la grâce de Jacqueline Sauvage
Ce mardi, Valérie Boyer s'est rendue à la prison d'Orléans où est incarcérée Jacqueline Sauvage :
Avec @nk_m nous sommes actuellement au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran où est incarcérée #JacquelineSauvage pic.twitter.com/4rX44nIqrg
— Valérie Boyer ن (@valerieboyer13) 26 Janvier 2016
Jacqueline Sauvage, 66 ans, a été condamnée en décembre à dix ans de réclusion pour avoir tué son mari de trois coups de fusil dans le
dos en 2012, après des années d'un enfer conjugal fait de coups et d'abus sexuels sur elle et ses enfants. - avec AFP -
Jacqueline Sauvage est le symbole des femmes battues. .@fhollande entendez ce message ! #GraciezJacquelineSauvage pic.twitter.com/L5QTbnA429
— Valérie Boyer ن (@valerieboyer13) 23 Janvier 2016
François Hollande a "bien entendu la mobilisation" :
François Hollande a "bien entendu la mobilisation" pour obtenir la grâce présidentielle pour Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour
avoir tué son mari violent, et rappelle qu'il "faut suivre la procédure", a indiqué ce mardi l'entourage du président de la République.
"Il y a une procédure, il faut suivre la procédure. Il faut des circonstances exceptionnelles" mais le chef de l'Etat "a bien entendu la mobilisation", a-t-on déclaré.