Le corps de l'homme suspecté du féminicide dans les Alpes-Maritimes retrouvé sans vie

Le corps de Marc Floris, recherché car suspecté d'avoir tué une femme dimanche 18 juillet, a été découvert vers Gréolières dans les Alpes-Maritimes. "La thèse du suicide ne doit pas être écartée", a estimé le procureur.

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Marc Floris, 33 ans, suspecté du meurtre de Doriane Ragon, a été retrouvé mort dans le secteur de Gréolières en fin de matinée ce mardi 20 juillet a annoncé le procureur de Draguignan dans une conférence de presse mardi 20 juillet. Très précisement, le corps a été retrouvé au sol à 12h50 dans une zone escarpée et montagneuse, proche de son domicile de Gréolières (Alpes-Maritimes). Les causes de la mort ne sont pas encore connues et le procureur a estimé que "la thèse du suicide ne doit pas être écartée". L'enquête devrait apporter plus de réponses sur les circonstances du décès. 

"Le suspect et la victime ont eu une relation sentimentale de courte durée mais suffisante pour que la victime décèle le comportement relativement harcelant du suspect"

Marc Floris était recherché depuis dimanche 18 juillet. Depuis ce jour, il était suspecté d'avoir tué Doriane Ragon, une aide-ménagère trentenaire dont le corps a été retrouvé avec un impact de balle dans le crâne, sur la commune du Plan-de-la-Tour (Var). "Les premiers éléments permettent de dire que le suspect et la victime ont eu une relation sentimentale de courte durée mais suffisante pour que la victime décèle le comportement relativement harcelant du suspect", a expliqué le procureur lors de la conférence de presse.

Après avoir vraisemblablement tué la jeune femme, l'homme était retourné à son domicile. Très vite, grâce aux enregistrements des caméras de vidéo surveillance de la résidence de la victime et à l'analyse de sa téléphonie, les gendarmes l'ont identifié. Alors qu'il allait être appréhendé, le suspect avait fait feu sur les gendarmes et s'était enfui dans un secteur difficile et montagneux qu'il connaissait bien.

A partir de là, d'importants moyens techniques (trois hélicoptères) et humains (une centaine de gendarmes et le GIGN) ont été mis en oeuvre pour tenter de le retrouver vivant. Sans succès malgré l'appel du maire de Gréolières, Marc Malfatto, qui le connaissait et qui avait tenté de lui passer un message pendant sa cavale : "s'il m'entend, je lui dirais de rentrer à la maison, ses parents sont désespérés. Ici, tout le monde pense à lui et espère que cela va bien se terminer pour les gendarmes, les habitants et pour lui. Il faut qu'il affronte la réalité et qu'il assume ses responsabilités. Qu'il rende les armes s'il en a".

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