Olympique de Marseille : "arrêter l'hémorragie"

L'entraineur de l'OM Rudi Garcia et Dimitri Payet étaient en conférence de presse aujourd'hui au centre d'entraînement Robert-Louis Dreyfus avant le match demain au vélodrome contre le club turc de Konyaspor et après deux cuisantes défaites face à Monaco et Rennes. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"On en a trop dit, demain il va falloir gagner, c'est tout ce qui compte". Le capitaine Dimitri Payet a résumé la mission de Marseille: battre le club turc de Konyaspor jeudi au Vélodrome en Europa League pour relancer la machine après deux cuisants échecs. Les joueurs, entre eux, n'auront "pas grand chose à dire", souligne Payet. "On
s'est déjà tout dit" dans le huis clos du vestiaire après le camouflet infligé par Rennes dimanche, qui suivait le terrible 6-1 encaissé à Monaco, treize jours plus tôt.

"Des bébés sur le terrain"

"Au-delà de la défaite, ce qui est inquiétant, c'est le manque de révolte, d'impact dans les duels, je l'ai dit à la mi-temps" contre Rennes, poursuit Payet, qui avait regretté qu'il n'y ait "que des bébés sur le terrain", lui compris. "On l'a encore dans un coin de la tête, ajoute l'international, mais surtout pour se dire ce qu'on a mal fait et gommer les erreurs, ajoute l'attaquant pour qui, désormais, "il faut regarder devant".
 Rudi Garcia aussi en assez de la parlotte. "Il faut gagner le prochain match, il n'y a rien d'autre à faire", martèle l'entraîneur, qui veut des joueurs "en mode guerrier". Le manque de réaction des joueurs, menés 1-0 par Rennes au bout de deux minutes, a de quoi inquiéter.

"Arrêter l'hémorragie"

"On sera bien inspiré d'arrêter l'hémorragie actuelle", met en garde le coach d'une équipe qui vient de prendre neuf buts en deux matches. "Ce n'est pas une question défensive mais collective", insiste Garcia, qui promet de redresser tout cela par le travail à l'entraînement. Il pourrait mettre plus d'impact au milieu de terrain, avec le retour de suspension de Luiz Gustavo, qui pourrait être associé au puissant Frank Anguissa à la récupération. "On peut être aussi tenté de donner une sécurité avec le système de jeu que l'équipe connaît le mieux", donc le 4-3-3, propose Garcia.

Mandanda absent

Il ne pourra pas reconduire Steve Mandanda. Touché aux adducteurs, celui-ci laisse la cage à Yohann Pelé, qui reste sur une très bonne saison 2016/17, même s'il est repassé N.2 depuis le retour de "Il Fenomeno". Promené par Rennes, Garcia ne sous-estime pas Konyaspor, une équipe à prendre au sérieux, même si elle a démarré petitement son championnat. Le 14e du Championnat de Turquie est "une équipe bien organisée, avec de la vitesse sur son côté gauche offensif et deux milieux de terrain de qualité, dont Mehdi Bourabia de Dijon, que je connais bien, et de bons attaquants", prévient l'entraîneur. Bourabia était en équipes de jeunes quand il guidait le DFCO. Maintenant c'est la Coupe d'Europe, "et rien que dire ces deux mots-là, ça motive", ajoute Garcia. Il a déjà traversé des mers démontées à la barre de l'AS Rome, il assure qu'il ne panique pas et qu'il a des solutions. "Mais je sais que pour avoir raison, il faut gagner les matches". Dixit Garcia.


Conférence de presse aujourd'hui au centre d'entraînement Robert-Louis Dreyfus avant le match contre les turcs de Konyaspor. Les marseillais viennent de connaitre deux défaites cuisantes devant Monaco et Rennes. En interview, Rudi Garcia, entraîneur de l'OM, Karim Attab, Maritima Medias et Dimitri Payet, capitaine de l'OM.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information